Paris / Hambourg le 25 septembre 2009. Campina est la première grande entreprise laitière à adopter une politique « non OGM » pour l’alimentation des vaches laitières. Le lait « Landliebe », sa marque principale, sera désormais en Allemagne étiqueté « sans OGM ». L’entreprise réagit ainsi aux demandes de Greenpeace d’exclure les OGM de l’ensemble de la chaîne de l’alimentation humaine. D’autres produits laitiers comme les yaourts et les desserts de la marque suivront… Greenpeace demande à l’industrie laitière française de suivre cet exemple et de renoncer aux OGM dans toute la chaîne de production.
« Nous nous réjouissons que Campina joue un rôle phare en matière d’alimentation sans OGM, déclare Alexander Hissting, chargé de campagne agriculture à Greenpeace Allemagne. La majorité des consommateurs ne veut pas de lait OGM. Pour éviter les OGM, en plus du lait bio, ils ont maintenant la possibilité de boire du lait Landliebe. Les autres laiteries d’Europe devront réagir. »
Comme la plupart des industriels du lait ou de la viande, les producteurs de lait pour la marque « Landliebe » utilisaient des matières fourragères OGM importées (soja, maïs). A la suite d’une campagne d’information de Greenpeace dans les supermarchés allemands, des milliers de consommateurs ont soutenu par lettres et pétitions les revendications relatives à une alimentation sans OGM. Campina a réagi et décidé d’éliminer les OGM de l’alimentation de ses vaches laitières. De plus, Campina va désormais produire ses produits « Landliebe » exclusivement avec des matières fourragères venant d’Europe.
« En Europe on continue d’alimenter les vaches avec du soja OGM importé du continent américain. Les compagnies laitières françaises, telles Lactalis ou Candia doivent également répondre aux demandes des consommateurs et cesser d’alimenter leurs vaches avec des OGM, déclare Arnaud Apoteker, de Greenpeace France. L’exemple de Campina montre que c’est possible ! Toute autre attitude des compagnies relève du mépris des consommateurs. Ces derniers sont actuellement rendus complices de l”extension, en amérique du sud notamment, de cultures auxquelles ils sont pourtant majoritairement opposés. C’est inadmissible ! »