Il a fallu attendre près d’une demi-heure pour voir le premier invité pointer le bout de son nez. Elle arrive les mains remplies de délices alcoolisés et encombrée de son jambon italien préféré. Je commençais juste à m’impatienter… puis elle me dit que le loulou cherche une place, ils se sont déjà fait un before chez-elle, et dans ma tête un ceci explique un cela. Un à un les convives arrivent, C* et N* me font le plaisir de leurs présences et se succède les embrassades et les verres de jet, une ambiance euphorique s’installe petit à petit. Des invités inattendues débarques à l’heure où ma lucidité quitte mes sens et que je me fou naïvement de tout, mes invités eux aussi d’ailleurs ! Disco Bitch en boucle, c’est bien là ce qu’il me fallait, sur ce tempo clubbing et déluré on m’entraîne en boîte, j’essaye quelques pas de danse pour finalement retourner m’asseoir. La musique s’embourbe dans mes oreilles. Il reste du vide entre les évènements, il reste des amis éparpillés dans mon coeur, mais au fond, je saisis ce sentiment de plénitude qui ne m’avait pas gagné depuis plusieurs mois. La soirée s’écoule, j’émancipe mon égocentrisme pour ne pas faire l’empathie de ses gens qui m’entoure. Ses gens qui me vident de mon énergie et de ma sérénité parce que se prendre la tête sont leurs principales tâches quotidiennes ! Ses gens qui transpirent le même être que j’étais avant toutes les épreuves que l’amour m’a tendues, et qui fonceront dix fois dans le mûrs avant de réaliser que oui !!! Il y a un mur ! Il est l’heure, la soirée s’achève, suivi de sa nuit, de son lendemain, jusqu’au dimanche soir, allongé dans mon salon je fini par réaliser que le week-end c’est écoulé comme du sable fin entre nos doigts. Je constate inexorablement que je n’attend plus grand choses de la vie, au lieu d’attendre, je vie…je cours après une vie repenti et seine loin des dictats et des dresses codes qui pullules… Je deviens individualiste à l’instar de mon comportement depuis tant d’années, j’ai simplement été déçus par cette évidence qui veut que pour exister tu ne dois penser qu’as toi en premier, à ton intérêt personnel… alors je deviens autre, j’accepte d’être immuablement un être qui donne plus qu’il ne reçoit mais je refuse désormais que cette échange engendre son lot de désagrément et de jugement aseptiser à la connerie humaine et au lamentations écrites !commentaire (0)