Comme tous les ans les membres du conseil d’administration de la caisse locale du crédit agricole organisent un voyage et les conjoints y sont conviés. Samedi 6,très tôt le matin on est une vingtaine à embarquer dans un petit autocar,et cap sur le sud, destination Sète.
Le départ se fait sous la pluie,par temps frais, et plus on roule, plus il pleut abondamment; Pas encourageant ! Mais passé Lyon, dans la vallée du Rhône le ciel se dégage peu à peu et le chauffeur nous arrête sur une aire de repos pour la pause petit-déjeuner. Il était temps car les estomacs crient famine. Nous sommes agréablement surpris, le ciel est clair et il fait presque chaud. Traditionnellement le premier repas est “tiré du sac”. Et là, ça ne rigole pas ! Pâté ,rillettes,saucisson, jambon, fromages divers, pâtisserie, sucreries sont sortis des glacières. Rien que des produits faits “maison” apportés par chacun qui ont du succès auprès de tous. On termine par le café, et bien sur la goutte. (eau-de-vie,pour ceux qui ne savent pas) Le repas terminé, chacun regagne sa place et le voyage peut reprendre dans la bonne humeur.
Comme on est parti très tôt (3h et demie.. eh oui! ) on arrive à Sète en milieu de matinée, par un grand soleil. Une guide, Anne-Marie, qui ne nous quittera pas pendant le 2 jours est prise à bord du bus et aussitôt la visite de la ville peut commencer. L’ avantage d’avoir une telle guide c’est qu’on ne perd jamais de temps; elle conseille le chauffeur qui n’a pas à se poser de question pour se diriger ; à chaque visite et même pendant les déplacements ses explications nous apprennent beaucoup. C’est sur que le touriste qui visite seul ne sera pas si bien renseigné sur la vie de la ville et de son histoire. Par exemple il passera certainement à coté de ce coin très typique où vivent des petits pêcheurs. Bien sur il y a les incontournables ,comme le mont Saint-Clair et son belvédère, l’espace Brassens où la vie du chanteur est retracée,les chenaux , les canaux avec leurs ponts levants. Dans le Morvan on n’est pas habitué à voir des bateaux comme le Belem,magnifique vieux gréement prêt à appareiller, remplacé le lendemain par un paquebot de croisière de luxe, des chalutiers, des thoniers, amarrés pratiquement en ville, des pétroliers déchargeant leur cargaison en restant au large.
Bien sûr dans un voyage comme celui-là il ne faut pas négliger le côté gastronomique. On s’est régalé avec les spécialités régionales, les produits de la mer et les vins du cru. Anne-Marie nous avait même trouvé un dîner spectacle où le patron reprend les chansons de Brassens.
Elle a pensé aussi au côté “studieux” qui a commencé par une visite en bateau sur l’étang de Thau les parcs de tables à huîtres et moules. puis ce fut la visite chez un “paysan de la mer” (ou plutot de l’étang ) qui nous a reçu sur son site d’exploitation, parlé de son travail, expliqué sa façon de procéder. La visite s’est terminée par une moulinade et une dégustation d’huîtres,les fameuses huîtres de Bouzigue le tout arrosé par un blanc sec du pays.
Et bien sur avant de nous quitter et nous laisser prendre la route vers la Bourgogne Anne-Marie avait prévu un petit détour par les plages. Ainsi les plus motivés d’entre nous (dont je faisais partie) ont pu piquer une tête dans la grande bleue. Il faut dire que la Méditerranée ou l’Atlantique sont pour nous des destinations lointaines que nous n’avons pas l’habitude de fréquenter. L’occasion était trop belle.
Rien de tel qu’une excursion comme celle-ci, en petit comité, 18 personnes qui s’entendent bien pour tisser des liens, plaisanter, rire, échanger points de vue et idées.
Une sortie bien réussie.
A bientôt