Dans ses Ecrits sur l'art (tome 1), André Malraux, au chapitre II des Voix du silence, établit un parallèle troublant entre l'ange de la Cathédrale de Reims et une tête bouddhique de l'art du Gandhara.
Pourtant, comme il l'indique encore, "le christianisme est dominé par la signification rédemptrice d'un supplice ; le bouddhisme par l'image sereine d'une méditation". Dans les deux cas, il s'agit bien de la transcription d'une forme de transcendance, même si ses origines ne puisent pas dans les mêmes sources.
André Malraux parle même de façon remarquable de "tendresse diffuse"...