Ce qui interpelle le dégustateur, pendant cette séance, c’est le rôle fondamental joué par le millésime. Comme partout me diriez-vous !!! On a vraiment l’impression, ici, d’écarts importants entre deux millésimes, comme ce fût plutôt flagrant entre deux vins de la même appellation du domaine Jean et Jean Louis Trapet ( le 2000 était même un premier Cru ), ce qui n’est pas si évident à Bordeaux, pour ma part.
Domaine de l’Arlot : Clos des Fôrets Saint Georges (jeunes vignes) 1999
La robe, de couleur grenat est peu soutenue, le nez, expressif, évoque le moka, les fruits rouges, avec des notes empyreumatiques et végétales ( rafles ?), la bouche est élégante, d’une belle finesse, les fruits sont mûrs et gourmands, le corps est plutôt fuselé, la finale est assez longiligne, juteuse, avec un petit trait de vert, et d’un bon équilibre. Noté 16
Jean et Jean-Louis Trapet : Gevrey Chambertin Ostréa 1999
La robe est asse foncée , jeune d’une belle teinte rubis, le nez est net et séduisant : avec des parfums de mûres, de fraises des bois, et des notes grillées, la bouche est pleine, avec des tannins élégants et fins, des saveurs séduisantes de fruits mûrs, le vin est bien charpenté, mais avec du peps qui donne de l’élan à une finale parfumée, gourmande, et d’un bel équilibre. Noté 16+