Moi je m’en cogne (sic) c’est déjà fait. Deux fois même.
- La première, il y a au moins 15 ans, mon meilleur pote : j’ai gagné.
- La deuxième, le lendemain, mon meilleur pote : j’ai perdu. Et bien perdu même.
Ce qu’on oublie trop souvent de dire, c’est à quel poing point ça fait mal. Physiquement évidemment : va te faire éclater le nez toi ! Mais aussi moralement : les nerfs à vif, et surtout, surtout, le regard des autres qui assistent à la scène. On se sent d’autant plus seul, par terre que puissant debout et vainqueur. DEBILE ! Nous sommes DEBILES !
Parce que, excusez-moi de vous le dire, mais une vraie baston c’est pas beau, mais alors pas beau du tout. Tu tapes dans le vide, tu donnes des coups de pieds acrobatiques pas retournés du tout, tu balances ce que tu peux, et surtout tu as PEUR ! Non, faut le dire, t’as beau faire le malin, tu fais dans ton ben ! Pas que de frousse, mais tu te rends compte que tu aurai pu le TUER ce con et avec plaisir en plus !
Et franchement, si tu veux libérer l'animal qui est en toi, va chier dans les bois ou pisse sur un agent immobilier, mais va pas t'en prendre une pour le plaisir.
Bref, tout ça pour dire que lorsqu’un mec t’emmerde, tu as beau imaginer que tu vas choper une canette de bière, la briser parfaitement en 2 et lui pointer sous la gorge genre ruedespetitesecuries story WEST SIDE STORY et bah tu rêves mon pote, tu vas te prendre une grosse branlée car le mec en face n’en a rien à foutre et que toi tu as perdu du temps à réfléchir… Malheureux !! Trace ta route, tu n'as rien à gagner dans cette histoire.
Et que le premier mec qui pense qu'on doit être un HOMME dans cette situation me jette une pierre.
'tain pas dans la gueule ça fait mal j't'ai dit...
Amicalement,
Charles Bronson