Je me suis acheté "Jour de souffrance" de Catherine Millet, en hommage posthume à mes crises de jalousie de cet été, époque de mes émotions que j'espère révolue et enterrée à jamais. La jalousie, je trouve que c'est une émotion "iceberg": ce qui se voit, et que l'on exprime, aussi intense que ce soit, n'est que le centième du traumatisme que l'on ressent à l'intérieur. Je suis bien contente d'avoir réussi à travailler sur ça, avant que ça ne me bouffe totalement et me rende dingo. Cet été, quand j'avais lu les critiques et le résumé du livre, je me suis sentie mal, je me suis dit que je ne pourrait pas le lire, de peur de vivre la jalousie de l'auteur pour moi. Mais aujourd'hui, je suis prête à le lire, la perspective ne me fait ni chaud ni froid, juste une satisfaction extrême de me dire que je m'en suis sortie avant qu'il ne soit trop tard.
L'avenir est flou, mais ne m'effraie pas. Il y a mon homme, et malgré les aléas de la vie, je sais que notre amour est plus fort que tout. Il va y avoir un nouveau bébé en novembre, mon petit cinquième, avec les 30 kg qui vont avec, et qu'il va falloir perdre à coup de semi-marathons. Il va y avoir un nouveau travail à chercher, puisque le mien va bientôt prendre fin. Il va y avoir une nouvelle maison à trouver, puisque les divorces, ça fait changer de maison. Bref, tout ça fait beaucoup de choses, mais je sais que ça ira. "What a drag it is getting old..." diraient les cailloux... Mais de toutes les façons, je dois garder en tête que je m'en sors toujours, avec des mégas hauts et des méga bas peut être, mais qu'au final, je suis entourée, aimée, et qu'on a besoin de moi... et tout ça me donne cette force pour toujours recommencer, et avancer.
Et il y a les blogs, cette fenêtre d'ouverture par laquelle j'aime m'évader, ces autres vies que j'aime aller découvrir. Mes copains les blogs. C'est parfois à la limite du voyeurisme tellement mon impatience est grande d'aller lire les nouveaux posts de mes blogs préférés. (Ils sont dans ma catégorie famille vox, et dans ma blog roll pour les externes). Et quand il n'y a pas eu de mise à jour entre mes deux passages, je suis déçue, presque triste. Rien à lire de nouveau dans ces vies que je suis attentivement. Mais quand il y a une nouvelle note, hmmmm que c'est bon, j'arrête de zapper sur les 30 onglets ouverts de mon navigateur, et je m'attarde quelques minutes sur la nouvelle note avec délectation. Et si j'ai le temps, je laisse une trace de mon passage.
Ainsi va ma vie, des petits plaisirs, des grandes joies, des larmes aussi parfois (on est femme, ou on ne l'est pas ^^), tout plein de questions, tout plein d'émotions, de nouveaux rêves qui se dessinent, des nouvelles nuits blanches aussi^^, et quelques constantes pures et dures, comme les Haribos...;)
Bonne soirée à tous ici....
Oui je sais, je me suis fait plaisir sur les musiques, mais que voulez-vous, on est ce qu'on est, et d'un autre côté, vous avez échappé à Balavoine, Cabrel, Et Goldman.... c'est déjà ça ;)
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