Le Très Grand Homme est décidément malheureux dès qu'il aborde les rivages des "nouvelles technologies".
Il veut ficher tout le monde et nous lance Edvige dans les dents, tablant sur une réaction molle, loupé, tollé général, le petit Nicolas lance son "je vous ai compris " à lui, qu'on peut traduire par "c'est la faute à Alliot Marie" et, toc, obligé de réviser Edvige (qui reste une saloperie et dont seul le retrait définitif est acceptable).
Et là, rebelotte, c'est le fameux projet de "riposte graduée", si précieux aux majors du disque qui se fait retoquer. Dommage, les travaux de la Commission Olivennes étaient capables de nous faire pluerer à chaudes larmes sur le sort des maisons de disques, victimes de ces méchants pirates.
Albanel, ministre de la Culture tendance Chantal Goya, était sûre d'arriver à ses fins. Remplir la lettre de mission délivrée par Vivendi Universal avec la bénédiction du soleil de Neuilly et laisser les producteurs de daube en boîte façon Star Ac être juges et parties sur le Net.
Sarko préside l'Europe, l'occasion était trop belle, la France Sarkozienne marquerait de son empreinte la législation de l'Internet.
Encore loupé, les députés européens, peu convaincus par les arguments de " Bécassine fait son Zénith", ont rappelé cette notion étrange de libertés individuelles ainsi que le fait que seuls les juges étaient habilités à statuer sur d'éventuels délits,qu'en aucun cas cela ne pouvait être laissé au bon vouloir (plus de sous surtout) d'intérêts privés.
Ça sert l'Europe et ses députés parfois. Élève Albanel, au piquet.