Après Amara Diané (Al-Rayyan), c'est Pascal Feindouno qui rejoint le Moyen Orient et ses clubs au budget sans condition (et sans contrôle). Pays de sable, de pétrole, d'argent et, paraît-il, de football. D'autant qu'après les stars en pré-retraites (Gabriel Batistuta, Sonny Anderson, Stefen Effenberg...) puis les joueurs de seconde voire troisième zone (Dennis Oliech, Fabrice Fiorèse, Matt Moussilou...) ce sont des talents techniques et physiques du football qui se dirigent vers ces pays qui dressent des ponts d'or pour s'offrir une certaine visibilité, pas vraiment glorieuse pour autant.
Car sportivement, le championnat Qatari ne vaut pas mieux que notre bon vieux National. Ce n'est pas l'ambition sportive qui pousse les joueurs à se diriger là-bas. Mais plutôt des pétrodollars trop facilement gagnés et puis quand Matt Moussilou nous sort ça la saison passée : « Le Qatar, c’est vraiment magnifique. Il y a tout, on ne manque de rien. Le litre d’essence coûte dix centimes contre un euro cinquante en France ». On a tout compris !
Un talent fou, un comportement imprévisible.
Trop froid dans le Forez ?
Le joueur s'envole pour le Qatar, là où sans forcer il fera un festival. Faire un coup, prendre des millions, revenir par la petite porte anglaise dans un an ? L'AS Saint-Étienne n'a, pour sa part, toujours pas confirmé la transaction (qui englobe Nivaldo) pour un montant de 7 millions d'euros et communique à fond là-dessus d'ailleurs. Mais si le talents des Ligue 1 doivent à présent partir pour des pays qui ne nous sont même pas supérieurs en termes de football, peut-être que la réflexion sur les atouts de la France devra être réellement entamé. Quelle est la mentalité des joueurs de football lorsque l'on voit un Rivaldo s'engager avec le club Ouzbek de Bunyodkor ?