Le Teckel Enragé, comme tout à chacun, voit ses besoins croître de manière exponentielle dès qu'il a réussi à économiser le moindre euro.
Ayant commencé à travailler le 1er septembre, c'est donc à partir du 31 août qu'il avait déjà décidé de comment dépenser son argent. Il lui faudrait tout
d'abord rembourser ses frais de scolarité à sa chère mère afin qu'elle même puisse s'acheter à manger. Manger quel besoin ridicule ! 100€ qui seraient prochainement investit dans le chocolat. Juste
de quoi faire remonter d'un demi point le cours des actions Nestlé.
La première chose que le Teckel pense s'offrir c'est un ordinateur bien évidemment. Il faut dire que dernièrement le meilleur des deux qu'il possédait est
au moins aussi mort qu'Adèle. L'autre ne vaut guère mieux. Il me permet à peine d'envoyer des bordées d'insultes sur MSN. Un ordinateur, riche idée. Ou plutôt idée de riche. Minimum 700€ pour
un engin qui tienne la route. Entre service aprés-vente pourris, prix exhorbitant et matériel fragile, trouver un bon PC relève quasiment de l'impossible. Qu'à celà ne tienne le Teckel part à
l'abordage du monde cruel de la technologie de pointe.
Outre l'investissement évoqué précédemment, en chien avisé qui sent l'hiver approcher, le Teckel prévoit également de s'offrir un manteau. Non pas un
manteau de fourrure, pour ça le Teckel est naturellement fourni. Lui, pensais plutôt se tourner vers une veste de cuir. Juste pour la plaisir de massacrer une vache ou un porc. Le Teckel est
cruel.
Comme si l'argent qu'il allait brillament gagner pour son travail oecuménique ne suffisait pas, notre animal, sans peurs et sans reproches,
décida d'appliquer à la lettre la maxime sarkozyste : "travailler plus pour gagner plus". Il a donc décidé de travailler le week end dernier en plus de ses 35h hebdomadaires. Soit 55h dans la
semaine. Moyennant quoi le Teckel ne fera pas ses courses ce week-end. Travailler plus pour dépenser moins donc. Oui mais sans courses on ne mange pas. Sans manger on meurt. Donc je peux
affirmer en toute logique mais sans obtenir toutefois l'appui de mon collègue Descartes que travailler plus fait mourir plus.