Sous-titré "Parents, enfants, enseignants : pour en finir avec ce casse-tête".
Tout est dit, c'est un casse-tête, et l'on n'en se s'en sortira pas avec ce livre "casse-tête". Le style est du pur Meirieu, paraphrase et sans cadence. Ennuyeux, finalement, et pour tout dire, je ne suis pas arrivé à la fin. C'est dommage, mais je reste convaincu que Meirieu est meilleur en tant qu'orateur (voire en tant qu'animateur radio) plutôt qu'en tant qu'écrivain.
Dans la moitié lue, deux réflexions m'ont semblé intéressantes.
- l'une au sujet du rapport affectif au travail "à la maison", qu'il faut à tout prix éviter (les réflexions du genre "Je dois travailler pour faire plaisir à Papa).
- L'autre sur la cause sociologique des devoirs à la maison, qu'il présente comme une habitude particulièrement française :
C'est qu'en réalité nous autres Français, sommes toujours fascinés par le modèle du clerc qui prêche du haut de sa chaire. Comme l'avocat dans son prétoire ou le député à la chmabre, il subjugue et, par le miracle de sa parole, opère, sur le mode sacramentel, des transformations irréversibles dans l'esprit de ses auditeurs.