Divertissement formaté avec ses acteurs cool, sa musique cool, ses effets spéciaux cool, son histoire cool, Jumper fonctionne clairement comme une introduction, dont il ne faut surtout pas s'attendre à apprendre quelque chose ici (à croire qu'on se trouve devant un épisode de Lost), et se contenter d'imaginer ce que l'idée d'une trilogie sur la téléportation pourrait devenir. La grande idée à la con de l'oeuvre, qui rendra les publicitaires fous de joie pendant que les geeks avides de super héros hurleront au désespoir, est d'avoir limité l'âge des protagonistes à une vingtaine d'années, plus tourneboulés qu'ils sont face à une éruption cutanée plutôt qu'au sort du monde entre leurs mains.
C'est extrêmement rageant, mais le tout est suffisamment sympa pour que l'on ait l'illusion de ne pas s'ennuyer. Mais avec un tel concept, on sort de la salle en se bouffant un bras, surtout que le bellâtre Christensen peut se la jouer dark quand il veut (mais siiiii, l'épisode trois, c'était pas si mal que ça), et que le background des paladins mérite nettement un deuxième film, vu que leur violence est à l'origine des meilleurs moments du film.
Alors on arrête la crise d'adolescence, et on se met à fabriquer des bons films.
Non mais.