Aux Etats-Unis où il semble puiser une ressource d'énergie dans ce pays qu'il aime manifestement, le Président Français est apparu comme le candidat d'hier : ouvrant des défis loin des frontières politiques habituelles.
Demander que des banquiers soient placés face à leurs responsabilités : est-ce le "triste privilège" de l'économie Américaine ?
La France est aussi concernée. Des sommes différentes sont en cause. Mais "l'édredon" n'est-il pas ici les frais quotidien sur les comptes des particuliers, autre forme "douce" de scandale ?
Cette déclaration tombe aussi au moment où il est question de "l'inflation masquée" reposant sur des méthodes si proches de la grivèlerie dans le droit commercial ancien.
Au pouvoir depuis plus d'un an et demi, le Président Français va-t-il s'attaquer enfin aux pouvoirs qui, en France, disposent de statuts très privilégiés : les banques et la grande distribution ?
C'est un défi qui relève directement de ses compétences.
Au passage, chacun notera la différence de statut des parlementaires.
Comparer les auditions à Capitol Hill avec celles de l'Assemblée Nationale sur Bernard Tapie en dit long sur le statut des parlementaires français sous la Vème République y compris dans la simple organisation matérielle de la salle ...