C'est au moment où McCain est en difficulté et que la crise financière tourne au procès de Washington que Sarah Palin disparaît alors même que ces circonstances devraient lui ouvrir de nouveaux espaces.
McCain est à quitte ou double.
Soit la crise financière tourne au procès sur la politique Républicaine et la présidentielle 2008 est pliée. Soit elle tourne au procès de Washington et le ticket Républicain peut espérer avoir une dernière chance en incarnant "l'esprit des petites villes", toujours "le bon sens de l'Amérique profonde"...
C'est le créneau en principe de Sarah Palin.
Seulement voilà, la candidate a caricaturé son profil au point aujourd'hui d'apparaître peu crédible face à un tel défi.
Le populisme est difficilement payable à terme.
Si le ticket Démocrate s'interroge parfois sur le non-choix d'Hillary Clinton, le ticket Républicain doit s'interroger sur celui de l'ex PDG d'HP dont la compétence économique serait particulièrement opportune dans les circonstances présentes.
Le véritable mystère de la crise financière réside aussi dans son caractère imprévisible pour les "autorités" politiques.