Voilà une expression bien vaudoise qui convient parfaitement – à 100 mètres près – à l’état de la place de la Riponne hier un peu après minuit.
Pour la place du centre ville lausannois, c’était un peu la gueule de bois des lendemains de fête. Après quatre jours de fête du m2 et de Festival Label Suisse, la place qui accueille le marché se retrouve dans un triste état à quelques heures de celui de ce mercredi.
On y trouve, pêle-mêle, des structures métalliques de scène – plus ou moins bien rangées – des praticables, des vaubans de police, des sacs en plastique et des déchets divers, multiples et variés unis dans un capharnaüm peu habituel.
Certes, on ne peut pas faire des miracles en une petite journée de démontage, mais quand même, quand on veut que la fête soit belle, il faut que ses lendemains ne sentent pas trop la désolation. Juste histoire de ne laisser que de bons souvenirs.Surtout quand le « chef d’orchestre de la manifestation », Daniel Rosselat, est un expert en matière d’organisation de festivals. Surtout pour un candidat à un poste de municipal à Nyon. Surtout qu’en cas d’élection, il risque de devoir faire appliquer les règlements pointilleux de la police du commerce de son administration. À plus forte raison s’il se retrouve syndic des Nyonnais.
Mais, peut-être que dans l’euphorie festive et métropolitaine on a oublié de lui montrer le petit panneau accroché juste au-dessus de cette place qu’il ne faut pas confondre avec un lieu d’aisance : « merci de laisser cette place dans le même état que vous l’avez trouvée en arrivant. »