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Timur Bekmanvetov va réaliser "Moby Dick!

Par Michcine

melville

Universal Pictures a sorti une grosse somme faite de quelques zéros afin de convaincre le duo Adam Cooper et Bill Collage d'écrire le scénario de Moby Dick, d'après le livre de Herman Melville...Et Timur Bekmanvetov sera à la réalisation. Le duo tout en aimant l'écriture originale, va quand même s'éloigner un peu de la structure originale, en y amenant une griffe graphique. .Fini, la narration à la première personne du jeune marin Ishmael, observant l'obession de Ahab à vouloir tuer Moby Dick, la grande baleine, obsession qui finit par prendre le dessus sur son rôle de capitaine de navire, et conduire tout son équipage vers une mort certaine.  Dans le remake, Ahab sera dépeint plus comme un être  charismatique, qu'en capitaine autoritaire, n'ayant qu'une obsession...la baleine. Si l'on en croit les premieres rumeurs, ce film d'aventures pourra être perçu au travers de quelques visuels de premier choix! Et Bekmanvetov dont le dernier opus "Wanted" marche très bien, est en passe de devenir le réalisateur qui monte. A ce propos, Timur va développer un sequel pour Angelina Jolie, tout en rassemblant  quelques films russes à petits budgets afin de les faire distribuer aux States par Universal...

Brèves: John Huston avait réalisé un Moby Dick en 1956 avec Gregory Peck.

MOBY DICK vu par Huston est l'histoire d'une quête obsessionnelle, d'un odyssée blasphématoire. C'est aussi l'histoire d'un homme ravagé par un instinct de vengeance si puissant qu'il conduira les siens jusqu'aux portes de la mort. Achab est un damné, un impie qui choisit de se révolter contre un dieu qu'il maudit et dont il veut obtenir réparation dans un déluge de fer et de sang. Meurtrie dans sa chair comme dans son âme par un monstre gigantesque, un immense cachalot blanc, il emmène ses hommes dans une chasse qui s'annonce dès le début comme un voyage sans retour. Une cassandre inquiétante annoncera d'ailleurs le résultat d'une telle quête avant même que le Pechob ne quitte le port. Ce qui intéresse Huston ce n'est pas tant de narrer l'échec de toute entreprise humaine (cette thématique est un poncif ridicule dans une oeuvre aussi riche et complexe que la sienne et ne peut donc s'avérer suffisante aux yeux d'une telle filmographie) mais de dénoncer de manière violente tous les fanatismes religieux. MOBY DICK atteint en effet, lors de nombreux passages, des spasmes et une fièvre anti-religieuse rarement égalés. La scène du sermon du Père Mapple sur la rédemption de Jonas, l'apparition du feux de St Elme ou le final où Achab harponne à mains nues le monstre des mers constituent une succession de paroxysmes savamment organisés, aboutissant finalement à un cataclysme quasi universel.

 Extrait de : http://www.cadrage.net/films/mobydick/mobydick.html


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