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Des Bourgognes à l'aveugle (2)

Par Daniel Sériot

La dégustation fût intéressante, mais pas mémorable, dans l’ensemble, à part deux ou trois bouteilles. Nous avons eu tort de choisir certains vins, manquant de régularité d’une bouteille à l’autre, il faut aussi avouer que certains millésimes, dans la tranche d’âge que nous avions retenue, ont été difficiles dans cette région.

Philippe Leclerc : Gevrey Chambertin : La Combes aux Moines 1996

La robe est trouble, assez soutenue ,avec des signes d’évolution, à l’olfaction, le vin  assez discret, finit par libérer des parfums de fruits noirs et d’épices, la bouche est assez massive , avec des tannins fermes, voire un peu rustiques, les saveurs fruitées sont agréables, mais un manque d’équilibre est perceptible dans une finale assez tannique, sans grand charme. Noté 14,5 

Dominique Laurent : Gevrey Chambertin : Cuvée Royale 1998

La robe est peu soutenue , avec un disque de couleur grenat à orangée ;le nez est fortement marqué par des arômes de grillé, suivis de parfums floraux et de fruits rouges, dès l’attaque, le vin laisse entrevoir une trame tannique fine et élégante, habillée par une chair délicate, et des fruits rouges frais, le corps est  assez plein, hélas une acidité un peu vive, déséquilibre un peu le vin, dans une finale fruitée, avec quelques notes végétales. Noté 15,5


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