Il est des jours où l'on est un tout petit peu chanceux. Une petite semaine après avoir pris mes billets d'avion pour le Colorado, j'apprenais que la Democrat National Convention aurai lieu à Denver, lors de mes vacances. L'excitation retombée, je me réjouissais déjà du "beau bordel" qu'il y allait avoir en ville et auquel j'espérais un peu pouvoir participer.
Parce qu'il faut être honnête : quand Royal ou Sarkozy ont été désigné candidat, les images vues dans le presse ne montraient pas de mesures de sécurité plus importantes que pour la Coupe du Monde de Rugby dans les villes où ils avaient prononcés leur discours, les militants n'avaient pas l'air plus excités que ça et on ne s'attendait pas à voir des foules et des foules de contestataires un peu survoltés défiler le point levé.
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Ma première visite downtown fût donc pleine de surprises, mais aussi d'étonnements. Surprises car je visitais pour la première fois une "ville de province" (c'est sur que lorsque l'on est une habituée de NYC, ça change !). Étonnements tant la ville se préparait mollement à l'accueil de l'un des événements majeurs de l'année et de l'histoire de la ville depuis maintes et maintes décennies.
Tandis que les poteaux de la villes se faisaient refaire une beauté, le Pepsi Center (où se teindront les débats) restait accessible au tout venant. Son parking était désert alors que dans 15 jours il accueillerait les caravanes destinées aux médias internationaux.
Côté merchandising, quelques casquettes et T-shirts non officiels made in China se battaient un peu en duel dans quelques échoppes à touristes, pas de quoi fouetter un chat.
Photos : C. Berger