Seraphine de senlis, la femme qui parle aux arbres, aux anges, et a la sainte vierge
Par Bernard Vassor
PAR BERNARD VASSOR
Suite de l'article du 27 février 2007
L'ARBRE DU PARADIS La maison de Séraphine Louis à Senlis Le film qui lui est consacré, interprété par Yolande Moreau sort en salle le 1 octobre 2008 .....Bande annonce Séraphine a vu le jour la même année que Camille Claudel. Tout comme elle, ses dernières années furent vécues dans un asile psychiatrique, où elle décéda en 1942, assommée par des doses massives de tranquillisants. Camille ne lui survécut que d'un an. Les privations de nourriture pendant la seconde guerre mondiale et les conditions de vie furent fatales à des milliers d'hommes et de femmes aliénés. Sa technique toute particulière, consistait en l'utilisation de peinture Ripolin qu'elle mélangeait avec de l'huile d'éclairage volée dans les églises, de la terre de cimetière, et de son sang provenant de blessures qu'elle se faisait pour donner plus de vie à ses tableaux. Mais la sainte vierge lui ordonna d'arrêter de peindre et de reprendre ses ménages. Son comportement étrange fut la cause de son internement à l'asile de Clermont d'Oise où elle mourut d'épuisement. Elle fut inhumée dans la fosse commune . La valeur de ses toiles, dépasse aujourd'hui bien souvent celle du Douanier Rousseau. SITE DU MUSEE D'ART ET D'ARCHEOLOGIE DE SENLIS Une section du musée est consacrée à Thomas Couture, le peintre académique (professeur de Manet) de la rue Victor Massé.