Nokia arrive en tête avec 7/10 grâce à l'amélioration de ses services de reprise des appareils obsolètes développés en Inde, pays fortement touché par les pollutions dues aux “e-déchets”.
Mauvais élève, Philips, qui se fait remarquer par ses piètres performances en matière de gestion des déchets électroniques et leur recyclage. L’entreprise occupe la 12e position, après avoir écopé d’un point de pénalité pour le lobbying qu’elle a pratiqué contre le principe de responsabilité individuelle du producteur au sein de l’Union européenne. (Philips, Sharp et Sanyo étaient membres de l’EMCRR (Electronic Manufacturers’ Coalition for Responsible Recycling). Cette organisation militait pour que le recyclage des déchets électroniques soit financé non pas par les producteurs, mais par les consommateurs !. Elle a été dissoute en août 2008).
A la traine, Microsoft, Sharp et Nintendo, toujours à la dernière place avec 0,8/10.
A noter que jusqu’à présent, aucun fabricant ne commercialise d’appareil électronique totalement exempt de retardateurs de flamme bromés et de PVC. Certaines marques ont déjà lancé des produits contenant ces substances toxiques en quantité limitée, et d’autres, comme Nokia et Sony Ericsson, ont annoncé leur intention de produire des appareils sans retardateurs de flamme bromés, ni PVC ni mercure. La semaine dernière, le PDG d’Apple, Steve Jobs, a annoncé que la nouvelle gamme d’iPod sera bientôt sans retardateurs de flamme bromés, ni PVC ni mercure. On attend évidemment la sortie .
Enfin, rappelons que l'objectif de ce guide est de pouvoir éclairer le consommateur lors d’un achat, mais aussi de faire émerger une demande forte de produits électroniques économes en énergie et exempts de substances toxiques. De tels appareils pourront donc ensuite être recyclés sans polluer l’environnement et sans mettre en danger la santé des travailleurs du recyclage, en Europe mais aussi dans les pays en voie de développement d’Asie ou d’Afrique.
Source : Greenpeace