Magazine Société
La libéralisation de la poste, contrairement aux affirmations de certains, c'est libérer le courrier. Déjà aujourd'hui, plus de la moitié des emplois de La Poste sont de droit privé. Tous les exemples de sortie des monopoles publics ont conduit à de meilleurs services et à des baisses de prix. Voir le téléphone, si l'on excepte l'anti-exemple du 12 en se souvenant que l'Internet assure un service non-payant, il est aujourd'hui possible de téléphoner pour moins chère que jamais alors que les tarifs de l'opérateur public n'ont jamais été aussi élevés.Pour le courrier, la Suède montre, avec 15 ans d'expérience, que les prix peuvent baisser et le service être amélioré grâce à la concurrence. 95% de tout le courrier y est distribué dans les 48H, nous sommes loin de nos écoplis à temps de livraison incertain. Certes, les bureaux de poste ont largement été supprimés, mais pour confier leurs missions à des commerces dont les horaires d'ouverture assurent un meilleur service au public.Car le SERVICE AU PUBLIC n'est pas une exclusivité du service public. Depuis toujours, les commerces apportent un service au public que jamais les services public ne sauraient assurer.Évidemment, dans ces conditions, sauver le service au public, ce n'est pas sauver les emplois publics. Mais c'est un choix de société et un autre sujet. Il n'est pas dit d'ailleurs que, comme pour le téléphone, la libéralisation ne crée pas plus d'emplois privés qu'elle de fait perdre d'empois publics.