Un auteur, Philippe Parrot m'a contacté via Facebook pour qu'il puisse utiliser mon "mur"... Le mur sur Facebook est le lieu de microblogging par excellence, un peu comme le Statut. Voici son message :
Ce que j'en pense : C'est une idée originale pour faire la promotion de son produit... ce qui me désole, au delà de la nature impersonnelle de son message, est que l'auteur ne donne pas plus de valeur à son livre et considère un profil Facebook comme un linéaire... J'imagine du coup que son livre n'a aucun intérêt puisque son approche est celle d'un quelconque lessivier... Cela tombe bien, y'a vraiment beaucoup d'autres choses à lire.
Quand je (et d'autres) vous répète qu'il faut considérer les internautes (comme ceux qui ne le sont pas) comme des êtres humains...
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 19 février à 14:58
Pour faire suite à l'article me concernant, je souhaiterais aujourd'hui expliquer ma démarche et revenir sur une stratégie promotionnelle qui peut ne pas faire l'unanimité. En effet, bien que le contenu de la phrase citée plus haut soit pertinent sur le fond, trois remarques s'imposent:
1/ Message trop impersonnel:
C'est vrai que le courrier que j'envoie sur Facebook à tout nouvel « ami » est très conventionnel. S'agissant d'un premier contact au cours duquel je souhaite présenter brièvement mon livre, mon souci est d'informer en adoptant un style neutre et bienveillant, susceptible d'être apprécié par tous. D'autant qu'à l'heure où je suis l'« ami » virtuel d'environ 1400 personnes, je dois avouer qu'il m'aurait été impossible de rédiger plus de 1400 lettres personnalisées, en ignorant tout de la personne à laquelle je m'adresse. Par contre, dès qu'un dialogue s'engage, il est évident que je personnalise mes courriers en fonction des liens qui se nouent.
2/ Livre ravalé au rang de « produit »
Si l'analyse est là encore juste, je voudrais tout de même signaler que nous sommes tous ici victimes du système. Aujourd'hui, nous vivons dans une société marchande où il faut impérativement vendre et consommer pour que le système perdure. Le fondement de notre mode de vie repose sur l'échange de marchandises qui seul permet de générer des richesses. Hélas, cette culture est tellement prégnante qu'une des conséquences perverses de cette logique est que les choses, les oeuvres et les personnes finissent, elles aussi, par être considérées comme des « produits » qui doivent nécessairement et obligatoirement trouver leur place dans cette circulation effrénée. Un livre (mais aussi une peinture, une musique, une chanson, etc) n'échappe pas à la règle. Qu'on soit un écrivain reconnu ou un auteur anonyme il faut accepter ce fait que – quel que soit l'intérêt du livre – le fruit d'un long travail du coeur et de l'esprit doit être réduit en un banal objet susceptible d'être acheté sur un linéaire. Comme tout le monde, je déplore cette situation mais je ne vois, hélas, aucune autre alternative. Bien plus, à mon corps défendant, je suis obligé de la cautionner et de la conforter si je veux faire connaître mon livre. La réalité qui s'impose à moi est ainsi et je n'ai pas encore trouvé les moyens de la contourner. N'ayant que le site: http://www.thebookedition.com pour diffuser « Vénus a deux visages », les autres supports que je peux utiliser se comptent sur les doigts d'une main. Facebook est l'un d'entre eux, avec les séances de dédicaces en librairie (plus de 300 livres vendus en quatre mois, un tirage de 1 000 en cours), les radios locales et quelques autres....
3/ Livre réduit à un « produit » = roman sans intérêt
Connaissant mieux que quiconque mon roman, je pense que le raccourci est vraiment réducteur. Imaginer que son contenu n'a forcément aucune valeur sous prétexte que le contenant est présenté comme une « lessive », je trouve ce jugement un peu hâtif. Aussi, afin d'étayer votre réflexion sur des bases plus solides, j'invite chacun à découvrir de larges extraits de « Vénus a deux visages » en cliquant sur http://axepromotionaccompagnement.unblog.fr/axe-promotion-parraine-un-auteur/ , ce qui devrait permettre à chacun de le découvrir en toute objectivité, même si, en matière de littérature, il est toujours difficile d'en faire preuve.
Cordialement Philippe Parrot