VU SUR LE NET (Malheureusement)La Champions League revient !
Chaque mercredi, le pire du pire est sur le net. On a lu pour vous, on en reparle ici.
Nous y revoilà. Chaque année à la même époque, c'est le retour de la CHAMPIONS LEAGUE; la grand messe du football, l'élite des grands clubs européens qui vont en découdre jusqu'en mai prochain, pour la gloire et les gros sous. Autrefois exclusivement ouverte aux vainqueurs des championnats respectifs ( elle se nommait la Coupe des clubs champions ) la CL est aujourd'hui assez injuste, puisque les 3° et 4° des championnats les plus influents prennent toujours la place des vrais lauréats de pays plus anecdotiques comme la Belgique, la Pologne, les danois, qui n'ont pas toujours ( loin s'en faut ) d'équipe pour les représenter.
Ce sont les anglais qui dominent actuellement. Pouvoir d'un championnat mafieux, où l'argent sale abonde de partout, chacun y venant pour recyler le recyclable. Abramovitch, dont la fortune s'est faite en dépeçant l'ancien régime soviétique, investit des sommes colossales à Chelsea, sans pour autant gagner, jusqu'ici. Liverpool et Manchester sont blindés aux as grâce à des capitaux américains, les mêmes rapaces qui prospèrent alors que l'économie ricaine s'éffondre sous les coups de boutoir de la crise des subprimes. Moralité : c'est à eux que revient le trophée. Manchester City espère participer l'an prochain, maintenant que les riches émirs maîtres du pétrole viennent de se laisser tenter, par le "recyclage propre et facile".
En face, les riches sont les plus forts, les pauvres auront les miettes. Entre pétroliers affamés ( Moratti à l'Inter ) et industriels fortunés ( Juventus ), ou autres machines endéttées que le gouvernement gracie et qui peuvent vivre en continuel déficit sans que personne ne s'émeuve ( Barcelone, Real Madrid ) la Champions est le meilleur exemple de capitalisme triomphant. Ami du libéralisme et de la guerre sauvage des finances, du triomphe du billet vert et de l'or noir, cette nouvelle édition à tout pour vous plaire. Comme mirroir de la vie réelle, on a rarement trouvé mieux.