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MAMMA MIA : Le film

Publié le 17 septembre 2008 par Devotionall

MAMMA MIA (Le film)
1974, nous sommes en plein triomphe du kitsh, avec le succès d' ABBA au concours eurovision de la chanson. Ce n'est que le début d'une longue série de succès pour ce groupe passé maître dans l'art de produire des pop songs catchy et inoffensives, légères comme des bulles de savon. En 1999, la carrière d'Abba est le prétexte à une comédie musicale, intitulée " Mamma mia ! ", selon une de leurs chansons. Après avoir conquis Brodway, celle-ci devient en 2008 un film, qui plus que la biopic des scandinaves ( un genre très à la mode en ce moment...) est en fait un long métrage indépendant sous tendu par les chansonnettes d'Abba. Dit comme ça, il y a déjà de quoi en avoir des crampes à l'estomac, ou à la mâchoire, à force de se poiler.

Donna (Meryl Streep), une mère célibataire, habite une île grecque au charme paradisiaque. Pour célébrer le mariage de sa fille Sophie (Amanda Seyfried), qu'elle a élevée seule, Donna a invité Rosie (Julie Walters) et Tanya (Christine Baranski), ses deux plus proches amies. Rosie et Tanya, formèrent jadis avec elle le trio Donna and the Dynamos ( quel nom ridicule !). De son côté, Sophie a invité en secret les 3 hommes qui partagèrent brièvement la vie de Donna 20 ans plus tôt. Parmi eux se trouve le père inconnu qu'elle espère bien voir à son bras le jour du mariage... En 24 heures magiques et chaotiques, de nouvelles idylles vont fleurir et d'anciennes amours vont renaître sur cette île propice à tous les rêves. MAMMA MIA ! est un hommage musical aux mères et aux filles, aux vieux amis et à la famille recomposée, aussi crédible et subtil qu'une saison entière des Feux de l'Amour en chansons.

Au fait, qui dit chansons dit savoir chanter ! Alors qu'en est-il ici ? Meryl Streep n'en est pas à sa première tentative, et elle passe l'épreuve sans grands problèmes. Les autres actrices sont plutôt décentes dans cet exercice, avec une version amusante de " Chiquitita " qui prime sur le reste. Ce sont les acteurs qui laissent à désirer, ces messieurs pourront repasser ! Mention correcte pour Colin Firth, mention pas terrible pour Stellan Skarsgard, mention " j'ai l'air d'un con " pour Pierce Brosnan, aussi à l'aise ici que Samy Nacery sous le costume de 007. Il faut dire que l'individu à construit sa carrière sur une belle gueule assez inexpressive et un menton en forme de tiroir caisse ; trop peu pour savoir vraiment jouer, à peine de quoi se faire recaler en première année de l'Actors Studio. On se rend bien compte que tout ce beau monde en fait des tartines pour rendre le film aussi sémillant que la pièce, pour conserver les bulles du champagne, mais on sort de la salle en se disant que la bouteille a du rester ouverte bien trop longtemps : certains seront même peut être réveillés par l'ouvreuse, au beau milieu d'un profond sommeil. Un conseil ; soyez amateur du travail d'ABBA d'un coté, mais pas trop non plus, car il faut de l'indulgence pour apprécier vraiment ce navrant spectacle d'un bout à l'autre. En Italie, on dirait justement : " Mamma mia ! ", où est la sortie ? ( 4/10)


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