Love gourou, c'est d'abord des personnages sans épaisseur. Celui qu'interprète Justin Timberlake en est le plus bel exemple : un hockeyeur canadien et pourvu d'un sexe de cheval (à tel point qu'il frappe le sol lorsqu'il se déroule). Et c'est tout : pendant une heure et demie, son seul ressort comique sera de déballer et remballer cet organe qu'on ne verra évidemment jamais à l'écran. Idem pour le gourou, dont la ceinture de chasteté sonne le tocsin lorsqu'il croise une Jessica Alba encore plus transparente que d'habitude, même lorsqu'elle participe avec ardeur à une parodie de musical bollywoodien. Verne Troyer joue un nain, sorte de Mini-moi en pas drôle ; Ben Kingsley est un pathétique grand gourou dont le seul "attrait" est son strabisme. Et caetera. Peu de personnages, un gag chacun : on trouvera vite le temps très long devant ce spectacle mou du genou et pas inspiré, qui a récolté un bide mérité partout où il est sorti. Espérons que Myers retrouve l'inspiration avec un Austin Powers 4 qu'on espère dopé au mojo.
2/10