Il y a trop d exemples historiques de grandes crises ayant débouché sur des transformations radicales et souvent positives, pour que l'on soit en droit de se demander si parfois l' occurrence d une panique financière n'est pas une bonne chose lorsque qu'on laisse les choses suivre leur cours.
D'un point de vue pratique la faillite des banques signifierait-elle la fin du crédit ?
L'ironie veut que les pseudo-défenseurs du marché aient l'aplomb formidable de prétendre que oui. Dans une optique de libre marché, le monde bancaire se serait ouvert à une myriade d' entrepreneurs individuels qui auraient apporté du capital pour alimenter la machine, les fonds de pension municipaux et syndicaux seraient entrés dans la danse.
Si le métier bancaire devenait subitement accessible, les Buffet et autres Walton ne tireraient-ils pas avantage à se lancer dans ce business lucratif, la réponse est forcément positive.
Les familles du pétroles auraient aussi eu l'occasion de racheter l'honneur des frères Hunt.
Autrement dit, à mes yeux, une solution par le marché aurait été préférable, la classe rentière aurait été liquidée ouvrant la voie à un renouvellement économique et social des élites au pouvoir.
Je ne connais aucun pays dans l'histoire où l'on ait vraiment manqué de banquiers un seul jour, cette catégorie d acteurs économique jouit d une sorte de capacité magique à apparaître aux endroits où les attend le moins. La seule chose qui manque toujours, c est le capital. Dans un monde libéral, des taux d intérêts élevés doivent suffire à rendre cette carence moins prégnante, c'est ce que refuse obstinément la FED.
Il ne faut pas l'oublier, la crise aurait aussi pu déboucher sur une renationalisation du crédit et une forme originale de capitalisme d'Etat. A nos yeux, ces deux options sont toutes aussi viables l'une que l'autre, elles ont des vertus bien différentes, simplement le peuple américain est intellectuellement plus apte à adhérer à la première des solutions, la banqueroute libérale, qu'à la seconde. On ne discute pas l'amour de la liberté même si il est morganatique !
Mais c'eut été une révolution dans un pays qui n'en a jamais eue!
Du point de vue social, le plan de refinancement massif de Wall Street peut être interprété comme une ultime ( ?) démarche des élites économiques en place pour conserver leur position.
La théorie économique n'a rien à voir avec ça et encore moins « l'intérêt public », c'est tout le sens de l action paradoxale de ceux qui hier encore était les chantres de l'économie de marché et de l'autorégulation. Le marché aurait pu se réguler de lui même, l'ajustement promettait d'être violent, il était probablement souhaitable. Mais les élites américaines ne l' ont pas voulu. Elles repousseront l'échéance autant que faire ce peut, car c'est leur existence même qui est en jeu lorsque l'on joue avec l'organisation structurelle du capitalisme financier.
Autrement dit, l'action de la FED et du Trésor ne relève pas de la régulation économique, à notre sens l'échec de leur politique est complet dans ce domaine, elle a en revanche un sens social et politique parfaitement clair. L alliance des retraités et des élites de la finance tient bon et peut même se targuer de l'appui des Démocrates comme de celui des Républicains.
Voilà qui permettra certainement à M. Chomsky de faire encore quelques belles conférences.
Auteurs: Eric Grémont
Entreprises liées: Bear Stearns , Crédit Mutuel , AXA , Crédit Agricole Groupe , Crédit Agricole , UBS , Crédit Suisse , CDC , Alliance & Leicester
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sept
22
Catégorie économie | Tags baht, bourse, hotels, Pattaya, Phuket
Le nouveau premier ministre thaïlandais Somchai Wongsawat hérite d’une situation politique et économique délicate. La crise politique en Thaïlande commence à avoir des répercussions significatives sur l’économie, déjà fragilisée par la crise économique mondiale. Le président de la Fédération des industries thaïlandaises Santi Vilassakdanont a appelé le nouveau chef du gouvernement à former un gouvernement avec la nomination de ministres crédibles aux principaux ministères en vue de rétablir la confiance des investisseurs étrangers. “Si possible, je souhaite que le nouveau Premier ministre négocie avec l’Alliance populaire pour la démocratie pour trouver une solution au chaos politique.” a t-il ajouté.
La Thaïlande qui attire normalement un flux important d’investissements en provenance de l’étranger est en train de perdre du terrain. Beaucoup de projets sont gelés dans l’attente d’un retour au calme. Sur les 6 premiers mois de l’année, le montant des IDE a déjà diminué de près de 30% passant de 4.2 à 2.95 milliards de dollars.
L’industrie du tourisme est la première à faire les frais de la crise politique avec une diminution de 30% des arrivées constatée à l’aéroport de Bangkok depuis début septembre. Le baht et le SET (indice de la bourse de Bangkok) ont aussi encaissé des baisses significatives dans les deux cas. L’indice de la bourse de Bangkok a perdu près d’un quart de sa valeur depuis le début de la crise au mois de mai.
Les professionnels du tourisme sont actuellement à la recherche de moyens de relancer l’image de la Thaïlande auprès des visiteurs étrangers pour endiguer les pertes causées par le conflit politique. 14 pays ont déjà publié des avis d’alerte demandant à leurs citoyens d’éviter tout voyage non essentiel en Thaïlande ou à faire preuve de prudence si ils y vont. ”Le tourisme est en profonde difficulté et nous devons travailler ensemble pour résoudre ce problème dès maintenant,” selon Kongkrit Hiranyakit, président du Conseil du tourisme de la Thaïlande. Les touristes en provenance d’Asie ont pris très au sérieux la situation et notamment la proclamation de l’état d’urgence qui a provoqué un effondrement des arrivées en provenance de certains pays de la région: le nombre des visiteurs vietnamiens en Thaïlande, par exemple, a diminué de 90%, suivie par la Malaisie et la Chine (80%), Hong Kong (60-70%) et la Corée du Sud et Singapour (50%).
Le tourisme représente environ 7% du PIB de la Thaïlande, soit 14 milliards d’euros prévus pour cette année. L’état d’urgence déclaré le 2 Septembre et maintenu jusqu’à dimanche dernier, a causé beaucoup de dégâts dans le secteur avec des annulations d’activités liées au tourisme pour un montant évalué à 70 milliards de baht (environ 1,4 milliard d’euros). L’ industrie du tourisme pourrait perdre plus de 10% des recettes attendues de cette année, si l’impasse politique actuelle dure jusqu’au quatrième trimestre 2008, selon l’Autorité du tourisme de la Thaïlande (TAT). Cette période de l’année inclue en effet les mois de novembre et décembre, haute saison pour le tourisme en Thaïlande.
Des hôtels cinq-étoiles à Bangkok ont fait état d’une baisse de 20 à 30 pour cent des taux d’occupation et des recettes de ce mois, par rapport au mois d’août. Les principales destinations touristiques tels que Pattaya, Hua Hin, Chiang Mai, Krabi et Kanchanaburi ont également signalé des annulations importantes depuis le début du mois. La moyenne des taux d’occupation des hôtels à Phuket est en baisse de 30 pour cent par rapport au mois dernier, tandis que les hôtels à Pattaya et Chanthaburi ont souffert de baisses jusqu’à 50 pour cent par rapport aux taux habituels pour la saison.
La situation politique n’est pas seule en cause dans le recul des prévisions touristique pour la Thaïlande : les professionnels du tourisme ont aussi constate une augmentation significative des prix sur ces destinations, due en partie a une hausse de 9% des tarifs des billets d’avion.
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