Lors de sa conférence de presse du 4 février dernier sur le thème "Nutrition et obésité", la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a appelé les enseignes de la grande distribution à ne plus proposer de sucreries près des caisses. L'objectif étant de ne pas influer sur le comportement des jeunes consommateurs. La ministre étayait ainsi sa demande : "La capacité des jeunes et des enfants à mémoriser les publicités pour les produits sucrés, en particulier les confiseries, les amènent à solliciter leurs parents avec insistance lorsque leur sont présentés ces produits, tout particulièrement lors de l'attente en caisse." Autrement dit éviter les cris et les pleurs des gamins mal élevés qui réclament systématiquement leur sachet d'Haribo lors du passage en caisse de leur parents !
Suite à cela, Michel-Edouard Leclerc, le médiatique patron des hypermarchés éponymes a annoncé vendredi dernier au journal Le Parisien le retrait de 13 articles de confiserie des caisses de ses hypers. Ces derniers ne seront pas retirés de la ventes, mais simplement replacés dans le rayon habituel.
D'après M. Leclerc, un quart des friandises se vendent en caisse, et le manque à gagner serait de 5 millions d'euros par an ! Encore un fois, Michel-Edouard fait bande à part et espère, dit-il, "en retirer un bénéfice d'image", à défaut d'un bénéfice financier. Pour nous consommateurs, on y gagnera sûrement un peu plus de sérénité et de calme lors de notre passage en caisse !