Cela fait longtemps que n'écris pas. Le dernier jour est celui où j'ai dit au-revoir à une vie professionnelle longue de 9 ans.
Après ... il faut s'adapter émotionnellement à cette nouvelle vie. Mon adaptation est en train de bien se passer mais je ne trouve pas encore l'équilibre. Ce n'est pas évident quand à la vie professionnelle on a envie d'ajouter une vie politique (de militante avide de compréhension). Ce n'est pas évident quand cela se fait chez soi.
Comment faire pour ne pas être 100% de soin temps devant l'ordinateur et les dossiers ? Comment faire pour ne pas mélanger les deux vies avec la personnelle ? Il y a des interferences, c'est sur, mais je voudrais qu'il y en ai le moins possible. Comment compartimenter tout ça ?
La première semaine j'ai énormement travaillé, je n'imaginai pas que cela se passerai comme ça. Mais aujourd'hui je me questionne sur le fait que ce n'est que le début, qu'il n'y a pas de grands dossiers à suivre (pas encore) et que si je traville maintenant beaucoup comment je ferai plus tard ? En fait, voilà, c'est la question de l'équlibre du temps passé dans les dossiers, à travailler, à prospecter, dans les salons, chez les clients ...
La première semaine a été l'euforie de débutante.
La deuxième semaine, la délégation à Carlet, ville jumèlle de Chilly et dont j'ai la responsablité de son jumélage.
Aujourd'hui c'est l'aterrisage, j'essai de prendre le recul nécéssaire entre l'une et l'autre, intenses dans les deux semaines.
De plus, il faut gérer l'attente qui peut devenir invahisante parce qu'on est tout le temps à la maison. C'est pourqoi, la première réaction pour moi a été "d'oublier que j'attends". Me bourrer d'activités pour ne pas y penser d'y tout. Cela peut être dangereux, oui ... mais qu'est que n'est pas dangereux ? Toute décission prise dans notre vie est un risque ... Qui sait ? Peut être que agir comme ça me donne la possibilité de prendre encore plus de recul dans mon futur rôle de mère, plus des forces parce que elles n'ont pas été usées par l'attente.
C'est dingue ! L'attente nous fait sentir, des fois, plus femme ! Je m'explique, plus femme dans notre intellecte, plus femme dans nos réactions, dans nos interrogations, nous aide à nous connaître mieux, même si des fois vous en avez peur.
Je trouve que c'est bien d'admettre que l'on a peur, pourquoi l'on réagi d'une certaine façon, innatendue ... L'attente nosu fait apprendre beaucoup sur nous mêmes !
Tu me manques, petit ou petite, qui sais ? Aujourd'hui je sais, qu'en autre, tu m'apporteras en cadeau un équilibre nouveau. Dans cette attente, je t'envoi des tendres bisous de mère.