Vorenus règne sur la plaine du Laventin mais cette paix précaire est remise en question à cause d’une histoire de sodomie d’un jeune garçon. Vorenus plus dark vador que jamais dans son habit de cuir noir, n’y voit pas le moindre problème. Le garçon était consentant, il a été payé donc pas de soucis. Mais la famille par contre se sent humiliée et se met à castrer et à sodomiser à tout va. Vorenus et Pullo fonctionnent comme un parfait petit couple et passent leur temps à se disputer. Non mais c’est vrai, à les entendre, on a vraiment l’impression qu’ils sont en couple. Vorenus reprochant à Pullo d’avoir couché avec une autre femme, en l’occurrence la sienne. Pullo, lui par contre, lui répond qu’il est possédé par le démon. Un vrai petit couple. D’ailleurs Pullo n’arrive pas à oublier son ami et fait des allers retours avec Rome avec son encombrante bonne femme ne servant à rien. Et quand tout semble perdu pour le couple de gros machos, Pullo trouve l’occasion d’être pardonné, les enfants de Vorenus n’étant pas morts comme on l’avait laissé penser.
Servilia prépare de son côté sa vengeance en compagnie de Seth Cohen le suceur de queues. Celui ci séduit la cuisinière d’Attia et nous laisse sur un cliffhanger à la fois intense et extrêmement drôle où la servante apporte le chaudron empoisonné à Attia. Mais il en faudra sans doute plus pour tuer la belle garce. Le Seth Cohen suceur de queues a d’ailleurs pas mal de culot en réclamant un baiser de la part de la vieille Servilia. Le démon de midi frappe aussi aux portes de Rome comme à celle de l’Upper east side de Gossip girl.
Marc Antoine de son côté se contente de pisser dans les plantes de Cicéron mais se ramasse une fameuse claque au Sénat et visiblement il n’a jamais entendu la proverbe selon lequel il ne faut pas tuer le messager car il fracasse le crane de ce dernier alors qu’il lit seulement la lettre de Cicéron qui n’est pas très flatteur pour l’ex futur consul de Rome. Octave est invisible mais fait toujours parler de lui, il a réuni une armée dans le but de reprendre le pouvoir le moment venu et il envoie l’un de ses amis, Marcus donner des nouvelles à Attia. Et vu son introduction on va avoir une petite intrigue amoureuse entre lui et Octavia. A première vue, Marcus semble être un personnage sympathique et j’ai hâte de voir ce qu’il pourra nous réserver par la suite.
Brutus qui s’est réfugié en Turquie ne supporte pas son exil et la perte de son statut. Et surtout il n’arrive toujours pas à se pardonner à lui même ce qui est arrivé à César. Il part ainsi dans une quête pseudo mystique et il n’est pas sans rappeler Jésus lors de la scène où se baigne dans le lac en demandant le pardon des dieux. Mais d’un côté comme de l’autre le personnage semble bel et bien piégé. Ennemi mortel d’Antoine, il ne sera sans doute pas mieux vu par Octave et en tant que fils de Servilia, Attia lui réservera sans doute un sort pas très enviable.
Au final, la série continue de s’assombrir tout en étant plus sobre visuellement parlant. Découlant de ce climat, Vorenus devient un personnage de plus en plus noir au cœur desséché mais le retour de ses enfants d’entre les morts signera peut être déjà le début d’une certaine rédemption pour ce dernier. J’attends également avec impatience le retour d’Octave qui est un personnage que j’ai toujours apprécié même si j’ai appris à aimer Antoine depuis quelques épisodes. On fait l’impasse sur Cléopâtre comme ci elle n’avait jamais existé mais j’espère qu’elle reviendra par la suite et qu’elle n’était pas là juste en passant comme durant la saison 1. Tous les délires sexuels m’ont également amusé car on voit que la série veut ouvertement choquer avec des scènes de nus plus ou moins inutiles mais qui font néanmoins la marque de fabrique de la série historique de HBO.
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