Le monde est tel que nous le voyons à l’intérieur, non le reflet du monde extérieur. Nous pensons voir la réalité, alors que nous percevons tout juste qu’un petit bout de cette même réalité. Et c’est elle-même qui nous conditionne à croire qu’elle est la seule vérité qui vaille par l’infime brin de réalité arrivant à notre cerveau. Alors qu’il en existe toute une multitude… Nous forgeons ainsi toute notre existence sur un mensonge étant la conséquence d’une perception erronée !
En prenant conscience véritablement de cette connaissance, il ne nous reste plus qu’à nous situer différemment vis-à-vis des nouvelles informations qui arrivent à notre cerveau, pour devenir créateur au lieu de spectateur ! La réalité extérieure s’inverse ainsi à notre avantage. Ce n’est pas le monde extérieur qui doit s’adapter à notre intérieur, mais notre intérieur vis à vis du monde extérieur.
Or le mental humain est persuadé du contraire. Qui doit dominer : le mental, le monde extérieur ou soi-même ? La matière ou l’esprit ? La bête ou la belle… ? La bête en soi est de symbolique masculine, la belle c’est le contraire ; elle est féminine et pour cause puisque c’est l’âme. L’âme correspond à la fée et c’est cette même fée qui à le pouvoir par la grâce de créer un autre monde. Comment ? Tout simplement par la créativité ! Voilà pourquoi il est dit entre autre, que l’être humain est un dieux créateur à l’image même du père géniteur (Le ciel) qui l’a conçu. Et de la terre mère qui l’a vue naître. La seconde naissance n’advient que grâce à la conscience, origine du tout et seule habilitée à rétablir l’ordre. (Le cosmos) par la fusion instantanée entre le microcosme (l’âme humaine) et le macrocosme (l’âme divine) point d’origine de la vacuité. (C’est l’axe magique, ou condition de la rencontre avec le tout possible !)
C’est aussi simple que ça, et il n’y a rien de plus à dire…