Ce billet relate l’expérience d’un auteur qui a voulu promouvoir son livre. Il a d’abord embauché une agence de RP. Résultat : un maigre article au bout de 3 mois et l’agence qui lui expliquait : ’’cela prend du temps d’avoir des retombées, soyez patient !’’. Finalement à bout, il se sépare de son agence de RP et décide de reprendre en main sa communication, en utilisant les nouveaux influenceurs.
Il contacte lui-même quelques blogueurs-clé, les rencontre à l’occasion de conférences, tisse des liens avec eux. Il n’attaque pas immédiatement avec la promotion de son livre, il prend le temps de les connaître, de les ‘’apprivoiser’’. Et très rapidement, il obtient des retours, est mentionné sur les blogs les plus visités. Le buzz est créé, son livre se vend.
Quoi penser de ce cas ? J’aurais d’abord tendance à penser qu’il avait embauché une mauvaise agence de RP. Un papier au bout de trois mois, c’est extrêmement peu, non ? Ensuite, je pense que l’approche personnalisée avec les bloggeurs peut tout à fait être transférée à la presse. J’ai déjà eu l’occasion d’en parler ici, mais je pense que les RP tendent de plus à plus à la personnalisation de la relation que ce soit avec les journalistes ou les bloggeurs. L’approche de l’auteur est aussi intéressante puisqu’il n’a pas joué dès le départ au VRP mais au contraire, a pris le temps de connaître les blogueurs avant de leur parler de son actualité, ce qui lui a évidemment permis de présenter son projet sous un angle qui intéressait son interlocuteur.