A la morne saisonMorne saison ! l'hiver pointant son cerne blanc,Comme un grand fantôme qui s'éploie et se fond,Errant dans des nuits pâles, quand cingle le vent,L'oiseau frissonnant meurt, dans le noir profond.Bien que tout vivait, le loup à présent râle,Et sous les édifices pieux, quelques vierges colombes,Dans l'azur qui tend des draperies sépulcrales,Vont se réfugier, avant que le soir ne tombe.Les hauteurs abaissant leurs dentelles de loup,Quand plane au-dessus des immensités la mort,L'aigle noir tournoie et se souvient, l'œil fou,De (...)