Prose poétiqueA ChristineCroire
La poussière n'a aucune entité, sauf celle de donner aux êtres leur unique ressemblance, afin de gagner, par l'humilité, celle qui plaît à Dieu, le silence auguste de son dernier lieu de repos. Les éléments qui se déchaînent, entraînent la précieuse matière de tout ce qui brille dans l'âpre abîme où l'homme ne peut voir les fonds tumultueux de sa propre nature. Dans des ombres où tressaille la vie, rien ne se perd, pas même le temps qui sait ce qui est juste pour les hommes, mais que les hommes démentent. Des aubes naissent, (...)