Nicolas Sarkozy est arrivé à New York. Quelques jours après l'une des crises financières les plus graves que le monde ait connu, le président français n'a rien de trouvé de mieux à dire qu'une succession de voeux pieux et de lapalissades.
"Nous devons nous interroger sur nos responsabilités. Aujourd'hui, des millions de gens à travers le monde ont peur pour leurs économies, pour leur appartement, pour l'épargne qu'ils ont mise dans les banques" (...) "Notre devoir est de leur apporter des réponses claires. Qui est responsable du désastre ? Que ceux qui sont responsables soient sanctionnés et rendent des comptes et que nous, les chefs d'Etat, assumions nos responsabilités"
Une semaine de silence pour arriver à ça. Il livre aussi cette autocritique involontaire :
"Peut-être qu'au fond, le meilleur service qu'on peut rendre au monde d'aujourd'hui, c'est que les chefs d'Etat acceptent de prendre la mesure de la gravité de la situation et parlent franchement sur des sujets avec lesquels on ne doit pas transiger"&alt;=rss