L’an dernier donc, je devais migrer à Lyon. Oui depuis j’ai re-migré à Paris.
Et donc je devais faire installer l’adsl dans un appart qu’on me prêtait ou il n’y avait pas eu le téléphone depuis 8 ans.
Etape 1 : faire installer une ligne de téléphone
Etape 2 : demander a Neuf d’installer l’adsl.
Etape 3 : se connecter à Internet.
Sauf que non.
Je lance les étapes 1 et 2. J’appelle toutes le semaines : “l’affaire suit son cours”. Au bout d’un mois, comme ca suivait depuis longtemps, je m’inquiète.
Je n’avais pas tort. “On a tout stoppé car France Telecom a fait résilier votre ligne de téléphone”.
Je les joins.
La ligne que j’avais faite installer le 30 janvier avait été résiliée le 02 février, de mon initiative ; ce qui témoignait d’une rare inconstance que même Marivaux aurait désavoué.
Je leur souligne donc que je n’ai rien demandé ; que cela vient de leur propre chef, que certes je complimente, mais que, quand même ca pue un peu.
Ils soupçonnent alors que j’héberge des gens –peut être sans le savoir – qui auraient fait résilier la ligne.
Au bout de 30 minutes, ils ont l’infinie gentillesse de me croire. Et je les en remercie.
Je fais relancer toute l’opération.
Et j’attends.
Là ma mère m’appelle, hystérique, pour m’expliquer qu’un abominable monstre a piraté notre ligne, a appelé en Papouasie et qu’on va devoir vendre châteaux et colliers de perles pour tout rembourser.
Deuxième crise cardiaque.
Je m’enquiers du nom du connard charmant technicien qui a trouvé le numéro de ma mère et l’a appelé.
Il commence par me dire que je dois 150 euros pour la fameuse résiliation et 50 euros de consommations téléphoniques passées entre le 30 janvier et le 02 février + une majoration pour retard de paiement. Facture que je n’ai jamais reçue mais c’est normal, il l’ont envoyé à l’adresse de quand j’habitais à côté des putes. Il y a 8 ans. Pourquoi je ne sais pas.
Si je ne paie pas, on résilie tout et je passe au contentieux. Je dois payer PUIS contester.
Je m’étonne alors des idioties racontées à ma mère ; “oh ben vu qu’elle a dit que vous n’étiez pas chez vous, on a supposé que c’était quelqu’un que vous hébergiez”.
Troisième crise cardiaque.
Je pensais que tout allait enfin finir.
En fait non.