Pour une raison qui m’échappe encore, je reçois régulièrement sur mon adresse électronique de la publicité pour des avocats texans spécialisés dans la conduite sous l’emprise de l’alcool ou de substances stupéfiantes (DWI lawyers pour driving while intoxicated).
Pour une fois, j’ai été visité le site de l’un d’entre eux et pas n’importe lequel : Richard C. McConathy qui affirme sur son site être « the best DWI lawyers in Dallas Fort Worth and Denton» (rien que çà).
Étant adolescent, il m’est arrivé de passer quelques étés aux Etats-Unis et j’ai gardé le souvenir de ces publicités pour avocats diffusées pendant les soap opéra de l’après-midi incitant les malades, les victimes d’accident ou d’agressions à les contacter pour entamer un procès devant leur rapporter des fortunes.
Lorsque j’ai passé mon CAPA, j’ai pu constater le fossé qui sépare nos pratiques de celles autorisées outre atlantique.
Dans le cas présent, le site n’est pas tant racoleur.
Mais Il est intéressant de noter qu’il met principalement l’accent sur les statistiques de réussite du cabinet pour vendre ses compétences. On apprend ainsi que ce cabinet a fièrement fait relaxer 91% de ses clients depuis 2002.
Nombre de cas traités sont cités dans de longues listes de décisions accompagnées des références afin de permettre aux clients potentiels de vérifier la qualité de leur futur avocat.
Curieusement, cette façon de faire n’est quasiment pas utilisée en France ou bien souvent, le site d’un cabinet d’avocat ressemblera plus à une présentation générale du cabinet qu’à un véritable outil de promotion.
Deux mondes, deux conceptions qui s’opposent.