C'est le titre d'un article de Christian Vanneste sur son blog. Extraits :
(...) encore “animé” moi-même par la ferveur de la messe célébrée par le Saint-Père sur l’esplanade des Invalides, la veille, j’ai pu défendre la conception présidentielle de la “laïcité positive” contre les attaques totalement infondées qu’elle subit de la part de laicistes rétrogrades qui y voient, à tort, une menace pour la survie de la République…
A Marc BLONDEL qui conteste le statut de Chef d’État du Vatican au Pape, j’ai rappelé que même si l’État était petit et dénué de divisions blindées, comme le soulignait STALINE, la puissance spirituelle qui se dégage de celui qui est la référence vivante de plus d’un milliard de catholiques, est venue à bout des héritiers du dictateur communiste et de ce qu’à juste titre on a appelé “l’empire du mal”.
(...) Le mot “positif” n’ajoute rien à la laïcité dont il ne fait que révéler ce à quoi elle peut aboutir : une tolérance bienveillante à l’égard des religions, plus libre par rapport au pouvoir politique, mais aussi plus disponible pour apporter les repères moraux sans lesquels la vie sociale est plus difficile (...). C’est précisément l’enseignement religieux qui peut rappeler que certains comportements ne sont pas compatibles avec la Foi.
Enfin, faut-il le rappeler ? Dans notre pays, les ayatollahs sont avant tout ceux qui crient à l’intégrisme et au conservatisme dès qu’ils voient un religieux, ceux qui font de toute référence à la religion, un péché contre la sainte République, et considèrent que la loi de 1905 est sacrée. En fait, c’est le temps qui a adouci une loi qui avait pour but initial d’en finir avec la religion catholique. En 1907 et beaucoup plus encore après la 1ère Guerre mondiale, un équilibre a pu être trouvé dont l’Église elle-même se félicite et dont il faut simplement tirer les meilleures conséquences. Que les principes du christianisme, et notamment la Doctrine sociale de l’Église, puissent influencer la politique est une excellente chose, car c’est une source essentielle de la démocratie contemporaine. (...)