Plus de bio ?

C’est la promesse réitérée du gouvernement à l’issue des travaux du Grand Conseil d’orientation de l’Agence BIO qui s’est réuni le 17 septembre 2008.

Parmi les annonces phares, de nouveaux dispositifs pour tripler les surfaces certifiées d’ici 2012.

Pour rappel, la France est à la traîne de l’Europe avec seulement 1,9 % des surface cultivées en bio.

Avec un objectif de 6 % de surfaces cultivées en 2012, nous serons au seuil actuel de la Finlande (6,3 %) de la Slovaquie, ou encore du Portugal (6,2 % pour les deux).

Pour encourager cela, Michel Barnier a annoncé : “le déplafonnement des aides à la conversion de l’agriculture conventionnelle vers l’agriculture biologique. Cette mesure très attendue par l’ensemble de la profession crée des conditions beaucoup plus favorables aux conversions, notamment dans le secteur des grandes cultures “.

Il est important de noter que depuis 2003, la machine bio était grippée avec une chute des conversions vers l’agriculture biologique.

Le terme “grandes cultures” dans l’intervention de notre ministre a attiré mon attention. Je ne suis pas un spécialiste d’agriculture et comme c’est apparemment le secteur qui va être favorisé, je suis parti à la recherche des “grandes cultures”.

J’ai trouvé la définition sur le site de la chambre interdépartementale d’Ile de France : “une exploitation de grandes cultures s’étend sur de grandes surfaces (de par son mode d’exploitation) et conduit un faible nombre de variétés de plantes avec une mécanisation plus importante que pour les autres filières spécialisées (arboriculture, etc.).”

Je me pose donc une question sur l’orientation de la production bio  : cela veut-il dire qu’un certain type d’agriculture sera davantage favorisé pour la conversion ? Plus de céréales et moins de maraîchage par exemple ?

J’ai recherché un peu d’analyse critique mais pas grand chose à se mettre sous la dent…

Bref à suivre …

Pour lire l’intervention de Michel Barnier c’est ici