PARIS - Christine Lagarde a déclaré dimanche qu'elle prévoyait une "croissance molle" en 2009 et reconnu qu'il sera "difficile" de tenir l'engagement de ramener le budget à l'équilibre en 2012 si le ralentissement se poursuit.
La ministre de l'Economie, invitée du "Grand rendez-vous" sur Europe-1, a confirmé la prévision du gouvernement d'une croissance "autour de 1%" en 2008 malgré les effets de la crise financière internationale.
"On aura une croissance également molle en 2009", a-t-elle ajouté. Mme Lagarde a refusé de donner la prévision qui figurera dans le budget 2009, présenté vendredi, disant seulement s'attendre à une croissance plus élevée à la fin de l'année.
Interrogée sur le déficit affiché par le budget 2009, Mme Lagarde a expliqué que la France avait été autorisée par ses partenaires européens à "faire un peu plus de déficit à condition de rester dans la limite de 3%" du PIB fixée par le pacte de stabilité.
La ministre de l'Economie a convenu qu'il sera "difficile" de tenir l'engagement de ramener le budget à l'équilibre en 2012 si le ralentissement de la croissance se poursuit.
"Clairement les conditions de la croissance vont déterminer ou non la réalisation de cet objectif. Si la croissance est faible jusqu'en 2012, ce sera difficile", a-t-elle dit.
AP
Mon avis :
dit autrement c'est l'aveu non dissimulé d'une régression économique, pardon d'une récession. Nous n'allons pas créer de richesses mais créer du chômage, avec les nouvelles mesures prises pour lutter contre nous allons mettre des milliers de personnes dans un état de précarité durable.
Cessation de la consommation et augmentation du chômage. Tourner le problème dans tous les sens nous allons dans le mur.
Merci Nicolas Sarkozy de rester campé sur des positions relevant d'une économie saine et prospère. Peut-être n'a-t-il pas vu que la France et les Français étaient malades....pas ceux qu'il côtoie, non, ceux qui sont en bas, les autres, les manants, les sans grade, les ouvriers, les classes moyennes, ceux qui ont voté pour lui contre lui, ce qui payent sans rien dire, qui n'y comprennent plus rien, ceux qui sont dégoûté par la politique et les politiques, les sans papiers, les expulsés, les maçons, les couvreurs, les chauffeur de bus, de métro, les infirmières, les professeurs.
Il est inutile de citer tous les corps de métier mais attention au réveil, il y a de bon mal de crane en perspective.
Le monde est souffrant, la terre est souffrante, la France agonise et rien à l'horizon. Pas de projet directeur, pas d'avenir, pas d'horizon. Mais à quoi servent tous ces députés, sénateurs et ministres. Sont-ils sourds à la botte du chef, sont-ils muets au point de rester soumis ?
La France avait espéré, cru au discours, son espoir est déçu son espérance anéanti par des mensonges. Les effets de manche ne suffiront plus à calmer les rumeurs les discutions. Le crédit ne se fait qu'au riche tant en économie qu'en confiance et ce capital a disparu depuis quelques mois, alors que reste-il de nos amours trompées.
Rien, désespérément rien, le désert, le Sahel, une coquille vide, des mots vides de sens, des déclarations atones et sans teint.
Nous sommes tous passagers d'un transport en commun qui roule à 150 kilomètres à l'heure, qui n'a plus de frein
et nous devons négocier un virage à angle droit. Que va-t-il se passer ?
Je vous laisse penser à la fin.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble