La première saison d’How I Met a le mérite de tenir compte des erreurs de ses aînées. Là où il faut souvent attendre plusieurs saisons pour accoucher d’un véritable délire dans les scripts proposés, on touche déjà ici la grâce dès l’épisode 3 Sweet taste of liberty, où d’incroyables moments cultes se succèdent à des réparties dantesques.
Certes, le niveau ne sera pas aussi soutenu tout le long de l’année, mais c’est déjà formidable.
On est dans le bain dès le début, et les épisodes de relâche sont vraiment très rares. Les arcs scénaristiques entamés ne sont pas étirés jusqu’à l’envie, et l’on renouvelle assez facilement le casting, pour une tourne assez réaliste de l’histoire.
Ainsi, la première partie de la saison voit Ted se battre pour conquérir le sexe opposé, mais toujours avec Robin en tête. L’épisode 1.08 The Duel raconte déjà une dispute entre Marshall et Ted, qui finira en duel sanglant et jouissif. La seconde partie de la saison voit un retournement de situation assez plaisant pour un Ted en couple et une Robin envieuse. On est en plein revival Ross – Rachel, mais les scénaristes ont la bonne idée de faire filer tout ça à vitesse grand V. Le derniers tiers de la saison s’amuse des codes temporels en enchaînant les diptyques et les histoires à suivre, forçant encore plus l’implication du spectateur, qui en arrivera à enquiller les épisodes à la suite, dévorant l’histoire avec l’œil avide. Pendant ce temps, les préparatifs du mariage de Lily et Marshall occupent la seconde partie de l’intrigue, pour un season final désarmant, triste et désenchanté, où les couples se croisent, se fon et se défont, laissant certains personnages proches de l’anéantissement.
Mais c’est lors qu’ils s’essaient aux stand alone que les auteurs puisent une source d’inspiration énorme, notamment dans le personnage de Barney, ce qui permettra à certains épisodes de toucher les cimes du culte. L’épisode 1.15 Game Night, peut ainsi se permettre d’être l’un des meilleurs épisodes de la série, voire de la plupart des show actuels. Réalisation classieuse, scénario retors et riche en rebondissements, et surtout dominé par la prestation d’un Barney déjanté, l’épisode est fondamentalement culte et à voir forcément avant de mourir. Certains épisodes prennent aussi tout leur sens lors d’un twist final dantesque. C’est le cas du 1.19 Mary the Paralegal, à voir plusieurs fois pour comprendre où l’on s’est fait avoir.
Chaque épisode est source d’au moins une réplique ou situation culte, et le tout fonctionne toujours autant, même après de multiples revisionnages.
Top 5 Saison 1 :
1.15 - Game Night
Bien entendu. L’épisode ultime et énorme, où les plus bas et vils secrets sont révélés, et où personne n’en sortira grandi. Juste fabuleux.
“My life rocks : money, suits and sex.... they’re tears of joy !!!!”
1.10 - The pineapple incident
Qui rappellera de nombreux souvenirs à n’importe quel spectateur.
Intrigue quasi policière sur ce qu’il s’est passé après une nuit de débauche alcoolisé, l’épisode se concentre sur Ted et livre une des énigmes les plus troublantes du XXIème siècle : Qu’est ce donc que cet ananas ?
“I’m vomit-free since ’93 !”
1.19 - Mary the Paralegal
Fabriqué par l’esprit machiavélique de Barney, cet épisode est un moment de pure jouissance, parce que non seulement l’humour y est sale et osé, mais qu’en plus il multiplie les références et les audaces. Le final est à ce titre prodigieux.
“Oh come on, if you don't laugh it just seems mean.”
1.3 - Sweet taste of liberty
L’un des premiers épisodes où l’on apercevoir le potentiel énorme qui se cache derrière la série.
Chaque réplique est culte, chaque situation fait date dans la série, et le tout cloue littéralement le spectateur sur place, lui qui pensait n’avoir affaire qu’a un simple erzatz de Friends. Grandiose, simplement.
“It’s going to be legen...wait for it...dairy !”
1.6 - Slutty Pumpkin
Un épisode qui représente bien le niveau général de la série, avec à son actif l’une des apparition de Barney les plus drôles de la série ! Pour halloween, on a droit à un festival de déguisements, de situations loufoques tournées avec le ton et l’atmosphère toute particulière de la série. C’est donc forcément réussi.
« Flight suit up ! » Egalement publié sur DVDRAMA