A propos des Business Angels, commençons par la définition de Wikipedia : « Un business angel est une personne physique qui investit une part de son patrimoine dans une entreprise innovante à potentiel et qui, en plus de son argent, met gratuitement à disposition de l’entrepreneur ses compétences, son expérience, ses réseaux relationnels et une partie de son temps. » Pour un créateur d’entreprise, l’apport d’un BA (business angel) se situe à 2 niveaux :
- Financier : le BA rentre dans le capital de l’entreprise sur une valorisation négociée avec l’entrepreneur. Ceci permet à l’entreprise de recueillir de l’argent qui va lui permettre de renforcer sa trésorerie et de faciliter la levée d’autres fonds auprès des institutions financières (banques, OSEO…). Le but du BA est clairement de valoriser sa participation en la cédant à un horizon moyen de 3-5 ans. Il sera tenté d’être « angélique » si tout se passe bien et s’il sort de l’entreprise avec une belle plus-value. Mais il convient de préciser ici que c’est un sport à risque et qu’en cas de mauvaises performances, les rapports peuvent devenir « démoniaques » !
- Conseil : le BA investit du temps aux côtés de l’entrepreneur. Ceci implique une réelle capacité de ce dernier à écouter et à se remettre en cause et impose un bon fit entre les 2. Cela impose également que le BA ne se comporte pas comme le dirigeant de l’entreprise ! On voit bien ici que le BA perçu comme un ange au début de la relation peut vite être perçu comme un démon si la situation évolue mal…
En conclusion, ce n’est pas neutre de faire rentrer un Business Angel dans son capital : maintenant, c’est comme une association, c’est génial quand ça fonctionne !
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