Coucou
Deux nouvelles sans nul rapport entre elles aujourd’hui. Une triste, une con. Car sur Top Slurp, on balance sans souci de cohérence.
Primo, on vient d’apprendre la mort de Norman Whitfield, décès qui n’a visiblement pas fait transpirer les gazettes.
Pourtant, il s’agit là d’un gaillard majeur dans l’histoire de la musique populaire du dernier demi-siècle. Majeur mais dans l’ombre. Compositeur et producteur pour Tamla Motown durant les années 60 et 70, Norman nous a pondu des joyaux immortels comme I Heard It Through the Grapevine, Ain't Too Proud to Beg ou le mirobolant War d’Edwin Starr.
On lui doit aussi le virage psychédélique de la musique noire à l’aube des années 70, avec des productions follement inventives, baroques et luxuriantes, pour les Temptations principalement, mais aussi par le sous- estimé The Undisputed Truth. Il faut urgemment se replonger dans ces disques aujourd’hui. Pas une ride. De la ferveur. De la moiteur. De l’épaisseur. Des violons qui cascadent. Des rythmes qui hypnotisent. Des vocaux qui ravigotent. Tout ça, quoi.
Discographie sélective contre enveloppe timbrée et petit poutou.
Papa was a rolling stone, my son.
Wherever he laid his hat was his home.
(And when he died) All he left us was ALONE
Bye Norman
Rien à voir, on l’a dit, mais un cuisinier suisse (Hans Locher du restaurant Storchen à Winterthour pour ne pas le citer) a eu une idée pétaradante pour faire causer de lui: cuisiner de bons petits plats avec… du lait maternel. Humain, donc, le lait. Le chef paye 6 francs suisses pour 400 grammes de lait aux mamans donneuses. Faut donc pas espérer devenir riche en contribuant à ce projet culinaire d’envergure. Le hic, c’est que la législation ne dit rien pour l’heure à propos de cet usage du lolo des dames. Et qu’il n’est pas sûr qu’elle trouvera ça si cool.
Nous, en tout cas, on trouve l’idée vaguement glauque, sans qu’on puisse vraiment l’expliquer. Une crème brûlée avec le lait de Ginette, ben, ça coince.
Bien à vous, les choux