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IRAN : négocier avec le diable.

Publié le 22 septembre 2008 par Drzz

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IRAN : négocier avec le diable.
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IRAN : négocier avec le diable.

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Miguel Garroté – Je l’ai déjà écrit et je l’écrirai encore, nous nous sommes engagés à vous fournir toute information importante sur d’éventuelles frappes préventives contre le nucléaire offensif iranien. Or, samedi 20 septembre 2008, on apprenait que l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) a présenté à ses membres des documents et des photos tendant à démontrer que l’Iran modifie les ogives de ses missiles balistiques à moyenne portée Shahab-3 afin d’y fixer des charges nucléaires. Concrètement, ces faits ont été dévoilés dans une présentation (avant la réunion de l’exécutif de l’AIEA, réunion qui se tient aujourd’hui lundi 22 septembre à Vienne) effectuée par le chef des inspecteurs pour le Moyen-Orient, Herman Naeckerts. Ces faits ont été confirmés par des diplomates qui ont assisté à la présentation de Herman Naeckerts ; présentation qui remonte au mardi 16 septembre dernier.

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Aujourd’hui lundi 22 septembre 2008, il est confirmé que le Conseil des gouverneurs de l'Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) se réunit ce lundi 22 septembre à Vienne pour évoquer le dossier nucléaire iranien. Le chef de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique, Mohamed El Baradei accuse l’Iran de torpiller l'enquête dont il fait l'objet. En effet, comme le confirme Mohamed El Baradei, l’Iran refuse de laisser les inspecteurs onusiens accéder à des sites, à des documents et à des personnes liés à son programme nucléaire. Toujours à Vienne, aujourd’hui lundi 22 septembre, le chef de l'AIEA, Mohamed El Baradei doit également révéler les détails de l'enquête menée sur le bombardement par Israël du site nucléaire syrien d’Al Kibar en automne 2007. Les inspecteurs de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique soupçonnent la Syrie d'avoir effacé les traces du réacteur nucléaire d’Al Kibar, en le recouvrant d'une épaisse couche de béton.

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IRAN : négocier avec le diable.

A noter que le jeudi 18 septembre, dans le Jerusalem Post, Caroline Glick, membre de haut rang (sur les conflits au Moyen Orient) du « Centre pour la Politique de Sécurité » de Washington, a écrit un article très pointu sur les causes et les suites concrètes de frappes israéliennes du nucléaire iranien (1), article intitulé « Il est temps d’agir » et reproduit ci-dessous en version française, version aimablement fournie par Sentinelle 5768 © (voir annexe). Dimanche 21 septembre, dans un article intitulé « Refus de nouvelles sanctions contre l'Iran : Israël poussée par Poutine à agir », article paru sur Metula News Agency sous la signature de Stéphane Juffa, l’échec permanent des sanctions contre l’Iran et le scénario des frappes israéliennes contre le nucléaire iranien sont également analysés de façon très rigoureuse (2).

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IRAN : négocier avec le diable.

Autrement dit, du mardi 16 au dimanche 21 septembre, soit en six jours seulement, Herman Naeckerts, Mohamed El Baradei, Caroline Glick et Stéphane Juffa, dans des contextes et pour des motifs certes différents, ont tous les quatre tenu sur l’Iran des discours accablants. Ceci ne doit pas être pris à la légère. Quant au Conseil des gouverneurs de l'Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) qui se réunit aujourd’hui lundi 22 septembre à Vienne pour évoquer le dossier nucléaire iranien, on sait déjà que ce Conseil ne donnera rien, la Chine et surtout la Russie ayant décidé de soutenir le nucléaire offensif iranien en opposant leur veto à toute sanction digne de ce nom. Désormais, la guerre froide et la guerre contre la terreur islamique se superposent. Personne ou presque n’en prend conscience. Du reste, peut-on encore parler de conscience, lorsque « l’opinion publique internationale » - en clair les fonctionnaires de l’ONU et les médias - prône la négociation en temps de guerre avec un président iranien nazislamiste nucléarisé ?

Miguel Garroté

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(1) www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1221745565484&pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull

(2) info # 012009/8 http://www.menapress.com

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Annexe :

Jerusalem Post,  18 Sept. 2008 / 19 Elul 5768

« Il est temps d’agir »

Caroline B. Glick

Adaptation française de Sentinelle 5768 ©

(début de l’article de Caroline Glick) L’Iran n’est qu’à un cheveu de la bombe A. Vendredi dernier, le ‘Daily Telegraph’ a rapporté que l’Iran avait subrepticement retiré une quantité suffisante d’uranium de son installation de production nucléaire d’Ispahan pour fabriquer six bombes nucléaires. Vues les capacités d’enrichissement d’uranium déjà reconnues par l’Iran, l’article du ‘Telegraph’ montre que l’Iran a atteint les dernières étapes pour l’assemblage de bombes nucléaires.

Ce ne serait qu’une simple affaire pour l’Iran d’assembler ces bombes sans que personne ne le remarque. Les satellites espions des USA ont récemment découvert ce que les Américains croient être des installations nucléaires secrètes en Iran. La mollahcratie n’a pas révélé ces sites à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) de l’ONU, en charge de l’inspection des sites nucléaires de l’Iran. 

De même pour l’AIEA, c’est cette semaine qu’est présenté le tout dernier rapport sur le programme nucléaire de l’Iran devant le conseil de ses membres à Vienne. Le rapport de l’AIEA déclarait que l’Iran a pris des mesures pour permettre aux missiles balistiques Shihab-3 de transporter des têtes nucléaires. Avec une portée de 1.300 km, les missiles Shihab-3 sont capables d’atteindre Israël et d’autres pays de la région.

Pour soutenir son programme nucléaire progressant très vite, l’Iran a fait l’escalade de l’aventurisme aussi bien sur le plan militaire conventionnel qu’en matière de terrorisme. Elle a aussi augmenté l’agression diplomatique contre les USA. Cette semaine, l’Iran a conduit un exercice de défense aérienne sur l’ensemble du pays. Le général Khatim al Anbiaa, commandant du corps de défense aérienne, a expliqué que l’exercice était destiné à la défense aussi bien contre les systèmes de brouillage électronique, et contre de véritables frappes par bombardement.

De même cette semaine, Yahya Rahim Safavi, l’ancien commandant du corps des Gardiens de la Révolution [IRGC en anglais], et actuel conseiller au plus haut niveau pour les affaires de sécurité du commandant suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei, a annoncé que l’Iran a déplacé la responsabilité de la guerre navale dans le Golfe Persique, des forces navales régulières, entre les main des ses Gardes de la révolution les plus fanatiques. La marine iranienne ne sera plus déployée désormais que dans le Golfe d’Oman, et le long de la Mer Caspienne.

Le déploiement de l’IRGC le long du Golfe Persique signifie que cette force sera responsable des opérations navales dans l’étroit détroit d’Ormuz, à travers lequel 40 % des expéditions mondiales de pétrole transitent quotidiennement. En émettant la menace la plus explicite de l’Iran à ce jour, à l’encontre des forces navales des USA dans la zone, et sur les expéditions mondiales de pétrole, Safavi a déclaré : « La totalité du détroit d’Ormuz est sous le strict contrôle des forces de sécurité iraniennes, prêtes à défendre l’Iran contre toute menace ».

De même pour le terrorisme, en dépit de la récente tirade du patron d’al Qaïda, Ayman Zawahiri, l’Iran a apparemment intensifié sa coopération avec al Qaïda. Au cours des deux semaines écoulées, les officiels israéliens de l’anti-terrorisme ont émis des avertissements explicites en direction des vacanciers israéliens d’avoir à quitter immédiatement le Sinaï. Ils ont déclaré que des cellules terroristes d’al Qaïda et du hamas complotent avec le hezbollah (1) inféodé à l’Iran, en vue d’enlever des groupes de vacanciers  israéliens pour Gaza. Qui plus est, comme le hamas et Téhéran ont ouvertement reconnu leurs « liens fraternels », de plus en plus d’articles ont été publiés sur la présence montante d’al Qaïda à Gaza.

Au-delà de tout cela, aussi bien sur le plan régional que mondial, l’Iran accroît son offensive diplomatique et stratégique contre les USA. Elle a élargi ses opérations diplomatiques dans l’hémisphère occidental du Venezuela à Cuba, de l’Equateur au Nicaragua et dans les Caraïbes, en ouvrant des relations diplomatiques avec Grenade et Saint-Vincent, et elle poursuit ses relations diplomatiques avec la Jamaïque.

L’Iran a entamé sa propre initiative diplomatique pro-russe pour « stabiliser » le Caucase. Cette semaine, le ministre des affaires étrangères d’Iran, Manoucher Mottaki a pris par surprise le département d’Etat des USA quand il est arrivé à Tbilissi pour rencontrer le président géorgien Mikheil Saakashvili. Cette rencontre faisait partie d’une tournée régionale qui a mené Mottaki en Russie, en Azerbaijan en Arménie ainsi qu’en Allemagne.

Enfin bien sûr, il y a le voyage annuel du président Mahmoud Ahmadinejad à New York, pour la session d’ouverture de l’Assemblée Générale de l’ONU, la semaine prochaine. En plus d’être honoré par des dirigeants d’églises Quaker et Ménnonite, présumées pacifistes et clairement antisémites, Ahmadinejad sera fêté par le nouveau président élu de l’Assemblée Générale, le président du Nicaragua Miguel d'Escoto Brockmann.

Pour faire face au sprint nucléaire de l’Iran dans sa dernière ligne droite, et à l’intensification des menaces contre Israël et l’Occident, il existe trois initiatives occidentales pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. D’abord, les USA, la France et la Grande Bretagne ont fait monter d’un cran leur appel rhétorique à des sanctions économiques supplémentaires contre l’Iran. Au cours de la réunion de l’assemblée Générale à New York, la secrétaire d’Etat des USA, Condoleezza Rice doit rencontrer ses homologues des autres membres permanents du Conseil de Sécurité et l’Allemagne, pour tenter de s’accorder sur de telles sanctions. Mais cela sera un exercice de futilité.

La Russie a fait savoir clairement qu’elle rejettera toute sanction supplémentaire contre l’Iran. En vérité, elle intensifie ses liens militaires et financiers avec Téhéran. Moscou a promis que la centrale nucléaire de Busher serait achevée et en fonctionnement d’ici la fin de l’année. Et l’Iran est clairement soupçonnée de détourner du plutonium de cette installation pour développer encore plus d’armes nucléaires.

L’Allemagne a aussi manifesté toute absence d’intérêt dans la réduction de ses liens financiers avec l’Iran. Bien au contraire, le commerce allemand avec l’Iran a crû de 12 % l’an dernier, passant de 2.7 à 3 milliards de $.

Ainsi les USA ne parviendront pas à faire passer des sanctions supplémentaires contre l’Iran au Conseil de Sécurité de l’ONU. Et c’est une honte. Mais même si un miracle survenait et que la Russie, la Chine et l’Allemagne se mettaient d’accord pour adopter et appliquer des sanctions durcies contre l’Iran, ces sanctions viendraient trop tard pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. Cet uranium que les Iraniens ont soustrait de leur usine d’Ispahan sera de niveau militaire, et installé sur des missiles Shihab-3, ou transféré aux terroristes du hezbollah, d’al Qaïda ou du hamas, pour les utiliser bien avant que ces sanctions hypothétiques aient pu être seulement prises en compte par l’Iran.

La seconde manière que l’Occident – en en particulier les USA et Israël –  a trouvée pour contrecarrer les ambitions nucléaires de l’Iran, ce sera grâce au sabotage. Comme le journaliste du ‘Yediot Aharonot’ Ronen Bergman l’a documenté dans son livre, « La guerre secrète avec l’Iran » (2), au cours des quelques dernières années, le Mossad et les agences de renseignement américaines ont obtenu quelques succès en tuant certains personnels impliqués dans le programme d’armes nucléaires iranien. Ils sont aussi parvenus à vendre des composants nucléaires défectueux à l’Iran, ce qui a ralenti et saboté leurs opérations. Comme l’a démontré l’assassinat du maître terroriste de l’Iran Imad Mughniyeh à Damas en février dernier, Israël a la capacité de réaliser des opérations secrètes sensibles, bien en profondeur d’un territoire ennemi. Et des opérations secrètes réussies pourraient sans aucun doute provoquer encore plus de dommage au programme nucléaire iranien.

Mais il est totalement impossible de prévoir comment de telles opérations pourraient empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires à court terme. Avec cet uranium d’Ispahan caché dans l’une de ses installations secrètes, avec des agents terroristes déployés sur toute la planète et à la direction au Liban et à Gaza, et avec les missiles Shihab-3 recevant sans problème des têtes nucléaires, il apparaît qu’aussi audacieuses soient-elles, des opérations secrètes ne peuvent pas et ne pourront pas empêcher l’Iran de franchir le seuil nucléaire.  

Enfin, il y a les initiatives privées appuyées sur l’utilisation de la loi internationale, les marchés de capitaux, et la pression politique pour dissuader l’Iran d’acquérir des armes nucléaires, et de convaincre les Etats de ne pas cultiver des liens avec l’Iran. Il y a un an, le ‘Jerusalem Center for Public Affairs’ (JCPA) a commencé de pousser à la mise en accusation d’Ahmadinejad en tant que criminel de guerre, du fait de sa transgression de la Convention sur le génocide. Ses appels à l’annihilation d’Israël le rendent coupable du crime explicite d’incitation au génocide. L’initiative du JCPA a suscité des appels similaires de groupes du Canada et d’Australie, et plus récemment, de dizaines de milliers de chrétiens évangélistes.

L’Anti-Defamation League - ADL (3), et l’AIPAC (4) mènent des campagnes publiques contre les compagnies européennes de pétrole et de gaz impliquées dans le développement des champs pétroliers et de gaz iraniens.

Le « Center for Security Policy » (5) à Washington, DC, a lancé l’initiative de désinvestir les fonds de pension de retraite à l’encontre des compagnies qui font des affaires avec l’Iran, et autres Etats parrains du terrorisme.

Plusieurs organisations juives américaines importantes organisent une manifestation massive à l’extérieur du quartier général des Nations Unies, qui se tiendra pendant le discours d’Ahmadinejad devant cet organisme mardi prochain. D’autres groupes, comme le « projet Israël », conduisent des mises au point intensives pour les media aux USA et en Europe, pour informer les journalistes et les rédacteurs en chef sur le programme nucléaire iranien.

Toutes ces initiatives privées sont vitales pour accroître la conscience du public en Occident au sujet de la létalité de la menace iranienne, aussi  bien contre Israël que contre la sécurité du monde en général. Elles sont aussi importantes pour embarrasser les gouvernements  - en particulier l’Allemagne, l’Autriche et d’autres gouvernements européens ayant des antécédents de violence antisémite – qui ont refusé de mettre fin à leur commerce bilatéral avec l’Iran. De plus, elles servent l’objectif important d’affaiblir l’économie iranienne.

Mais de nouveau, aucun de ces programmes ne peut faire quelque chose contre cet uranium pour six bombes, que l’Iran a retiré des ses installations à Ispahan. Elles ne peuvent empêcher ces centrifugeuses à Natanz, et dans des installations secrètes à travers tout l’Iran, de bourdonner encore. Elles ne peuvent détruire ces missiles Shihab-3. Elles ne peuvent tuer les scientifiques qui assemblent les bombes.

A la lumière de la progression incessante et rapide de l’Iran vers la ligne droite finale de la bombe nucléaire, il est clair aujourd’hui que bien que positives par elles-mêmes, aucune de ces actions de l’Occident pour bloquer le chemin de l’Iran vers la bombe atomique ne parviendra à cet objectif. Dans ce but, l’option sans guerre qui aurait pu mettre fin à la course des mollahs à la bombe il y a trois ans – à savoir soutenir le peuple iranien dans son vœu de renverser le régime – ne peut être adoptée assez vite pour empêcher les semblables de Khamenei et d’Ahmadinejad d’appuyer sur le bouton dès à présent.

Aujourd’hui, il n’y a qu’une façon d’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. Israël doit bombarder les installations nucléaires de l’Iran. Une telle frappe israélienne ne mettra pas fin au programme nucléaire de l’Iran. Elle ne renversera pas le régime. Elle ne paralysera pas l’économie iranienne. Elle ne mettra pas fin au soutien actif de l’Iran aux groupes terroristes internationaux.

Tout ce qu’une frappe israélienne contre les installations nucléaires de l’Iran fera, ce sera de retarder de deux ans le programme nucléaire de l’Iran. Une telle frappe permettra à Israël et au reste du monde de gagner du temps. Et pendant ce temps, l’Iran étendra ses offensives diplomatiques, terroristes et politiques contre Israël et les USA. Mais si Israël et les USA sont bien avisés, ils peuvent aussi utiliser ce temps.

Si Israël et les USA sont bien avisés, ils utiliseront le temps supplémentaire pour incrémenter les sanctions économiques internationales contre l’Iran. Ils utiliseront ce temps pour conduire des opérations secrètes contre des cibles nucléaires et le régime. Ils utiliseront ce temps pour augmenter la pression internationale sur des pays qui font des affaires avec l’Iran et lui vendent des armes. Et ils utiliseront le temps qu’une frappe militaire israélienne contre les installations nucléaires de l’Iran leur fournira pour soutenir les mouvements démocratiques iraniens, et ainsi affaiblir le régime, et peut-être en définitive le renverser.

Il est clair aujourd’hui que l’administration Bush ne prendra pas de mesure contre l’Iran. Cette semaine, cinq anciens secrétaires d’Etat ont déclaré que les USA devraient poursuivre leurs liens diplomatiques avec l’Iran, sans considérer sa recherche d’armes nucléaires. Il n’y aura aucune volonté à Washington d’agir contre l’Iran jusqu’à ce que celle-ci ait attaqué Israël avec des armes nucléaires.

Ainsi, la décision appartient à Israël. Il est trop triste que nous n’ayons pas de gouvernement à Jérusalem (fin de l’article de Caroline Glick).

Notes du traducteur

1 – hamas, et hezbollah, de même que nazi(s), ne doivent pas prendre de majuscules : ce serait leur rendre un hommage bien immérité ; al Qaïda tolère une majuscule sur le Q, puisque ce mot signifie : le fondement.

2 – « The Secret War with Iran », de Ronen Bergman, non encore publié en français.

3 – ADL = Anti Defamation League, la principale organisation de lutte contre l’antisémitisme à l’échelle des USA.

4 – AIPAC : American Israel Public Affairs Committee, le principal lobby pro-israélien aux USA.

A noter qu’aux USA, le “Lobbying” auprès des hommes politiques est une activité parfaitement légale et reconnue, et le fonctionnement de la démocratie américaine est équilibré par ces groupes de pression privés.

5 – « Center for Security Policy », Centre pour la Politique de Sécurité à Washington, dont Caroline Glick est ‘Senior Fellow’, (membre de haut rang).

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