Privileged
Episode 1.01, “Pilot”, The CW
[Mar 09-09-08]
Voici donc la deuxième “grosse” nouveauté de la CW pour cette rentrée 2008. Enfin, “grosse”, c’est vite dit vu que Privileged (produite par Rina Mimoun, ex-scénariste de Dawson, Everwood, Gilmore Girls ou encore Pushing Daisies) semble passer quasiment inaperçue à côté du spin-off (pour l’instant raté) de Beverly Hills.
A l’instar de Gossip Girl et 90210, les deux autres teen dramas du network, nous voilà plongés une fois de plus dans le monde des milliardaires que la plupart d’entre nous n’auront jamais l’occasion de fréquenter. Après l’Uppert East Side de Manhattan et Beverly Hills, bienvenue à Palm Beach ! Sans Rob Estes, dieu merci ! Ok, j’arrête de taper sur nayenautouwanehau…
Dans Privileged, on suit le parcours de Megan Smith, une apprenti-reporter d’une vingtaine d’années, qui après s’être fait jeter d’un tabloid new yorkais, se retrouve propulsée dans ce paradis floridien comme tutrice de deux riches héritières adolescentes, Rose et Sage. La mission de la jeune fille, si elle l’accepte, et elle l’accepte : faire en sorte que les deux ados de 16 ans décrochent leur diplôme avec mention pour accrocher une fac prestigieuse. Ce qui n’est pas gagné, vu qu’elle ont autant envie d’étudier que j’ai envie de regarder le JT de 13h de TF1…
Vu comme ça, le pitch n’a rien de bien excitant, il faut bien l’avouer. C’est d’ailleurs un peu à reculons que je me suis lancé dans le visionnage de ce pilote. Mais au final, il faut reconnaître que ça se laisse regarder, on ne s’ennuie pas trop et ça ne laisse pas un goût amer comme certaines autres nouveautés du moment.
Si la mayonnaise prend, c’est en grande partie grâce au ton léger qui plane tout au long de ces 42 minutes et surtout à la prestation de Joanna Garcia, dont l’enthousiasme, le charme et les répliques font de Megan une sorte d’Ally McBeal dans la vingtaine plutôt réussie. En ce qui concerne les autres personnages, c’est une autre histoire…
Prenons les deux soeurs. On a d’un côté, Rose, la gentille petite rigolote qui rêve d’aller à la fac de Duke, et de, l’autre Sage, la garce, une sorte de Blair Waldorf du pauvre, bien déterminée à ne pas se laisser faire. Je n’ai pas trouvé l’actrice interprétant Sage -Ashley Newbrough- très convaincante dans son numéro de bitch. D’ailleurs, Lucy Hale (Rose) ne m’avait pas laissé non plus un souvenir impérissable en petite soeur de Jaime Sommers dans Bionic Woman l’an dernier et je ne pense pas que ce sera le cas avec cette série (si je daigne poursuivre l’aventure).
Je me rends compte finalement que mis à part Garcia et peut-être Anne Archer -qui a bien changé depuis “Jeux de Guerre” (avec Harrison Ford), chacun ses références…- aucun des autre acteurs ne sort vraiment du lot. Dois-je mentionner Michael Cassidy, qui ajoute une nouvelle série de la CW à son arc après Hidden Palms et Smallville ? Cette fois-ci, l’ex-acteur de The OC se retrouve dans le rôle du bon confident qui en pince en secret pour sa meilleure amie, ce qui devrait nous offrir un triangle amoureux entre lui, Megan et le voisin du coin, le “beau” Will.
Bien qu’elle n’ait rien d’exceptionnelle en soi, Privileged semble bien plus engageante que 90210 (en même temps, ce n’est pas compliqué vu le niveau de celle-ci), et devrait trouver son noyau de fidèles chez le public féminin avide d’une dramédie romantique qui a tout pour être honorable à défaut de devenir culte.
Sons of Anarchy
Episode 1.02, “Seeds”, FX
[Mer 10-09-08]
Pas vraiment séduit par la série après avoir vu le pilote, je me suis quand même lancé dans le 2ème épisode, et si j’ai bien failli m’endormir arrivé au milieu, je l’ai terminé avec un peu plus de plaisir.
C’est surtout la performance de Katey Sagal alias Gemma, dans un rôle à mille lieux de Mariés, deux enfants et Touche pas à mes filles, qui m’a permis de rester accroché. C’est bien simple, j’adore toutes les scènes où elle apparaît : celles avec son fils Jax (je me demande pourquoi Gemma tient tant à retrouver le journal de son ancien mari), celle avec Donna (qui ne porte pas une grande estime pour Sam Crow et qui refuse l’invitation de Gemma) et celle avec Tara (qui la soupçonne d’avoir refilé une seringue -à raison- à Wendy).
L’introduction de Hale, le chef adjoint de la police, bien décidé à mettre fin aux agissements de Sons of Anarchy, est un vrai plus.
Au fil de l’histoire, on finit par s’attacher à cette bande de voyous qui se permet de déterrer des corps pour mettre en scène une tuerie afin de distraire les flics et avoir le temps de faire le ménage à l’entrepôt brûlé. Peu singulier, mais sympa.
Gossip Girl
Episode 2.03, “The Dark Night”, The CW
[Lun 15-09-08]
Quoi de neuf chez la jeunesse dorée de Manhattan ?
Serena/Dan : Très franchement, je ne sais pas si c’est parce que leur couple est/devient inintéressant, mais leur rupture m’ait complètement indifférente. Le gros problème, c’est qu’on ne sais même pas pourquoi ils décident de rompre. Enfin, si un peu quand même, mais c’est plutôt mal amené… Cela semble aussi obscur (dark ?) que la rupture entre Dawson et Joey au début de la saison 2 de DC. Une seule scène marquante : celle des fillettes qui interpellent Dan dans la rue pour donner leurs points de vue sur la relation de celui-ci avec Serena après avoir été jeté un oeil sur le blog de Gossip Girl et appris qu’ils se remettaient ensemble. Un moment un peu surréaliste où on a cette drôle d’impression que des très jeunes téléspectatrices sont entrées dans le poste de télévision à l’image du jeune Danny dans “Last Action Hero”.
Jenny : Tout est trop prévisible dans cette histoire de la petite jeune qui est tellement douée qu’elle parvient à séduire une couturière (renommée), la mère de Blair, en l’occurence. Soporifique.
Nate/Catherine/Vanessa : Ici, on récolte du très classique pour ne pas dire du pur cliché avec cette intrigue qui se transforme en chantage de la part de Catherine, parasitant ainsi la relation Nate/Vanessa. Reste à savoir jusqu’où cela va nous mener… A mon avis, un tour de passe/passe, et hop, Catherine disparaîtra de la circulation. Une spéculation, bien sûr.
Blair/Chuck : Rien que pour sa dégaine, Chuck vaut le détour. Ce dernier a besoin de coucher au moins une fois avec Blair pour l’oublier et remettre ses capacités sexuelles en marche. Ca, c’est de l’intrigue ! Lui et Blair portent vraiment la série sur leur dos. Quant à Lord Marcus, voir Blair et Chuck se peloter ne lui a pas suffi, le type s’accroche, tandis que Blair, fait un pas vers Chuck puis deux pas en arrière, toujours attiré par l’aristo et tout ce qu’il représente.
Rufus s’est dégoté un rendez-vous (ah bon ?) et Lily manque toujours à l’appel…
L’épisode n’est pas vilain, mais la coupure de courant façon Friends saison 1 (souvenez-vous Jill Goodacre et Paolo le canard baveux) aurait pu être beaucoup mieux exploitée. Dommage.
Prison Break
Episode 4.04, “Eagles and Angels”, FOX
[Lun 15-09-08]
Il n’y a plus vraiment de surprises dans PB. Scofield et sa A-Team poursuivent leur recherche des cartes manquante. Et c’est toujours le même schéma : Une mission, un obstacle, une péripétie, une résolution, un bilan (je simplifie bien sûr), le schéma narratif classique en fait. Alors, je préfère revenir sur quelques moments qui m’ont marqué, si on peut dire :
- T-Bag qui s’entraîne à parler avant son rendez-vous chez Gate. L’une des scènes les plus amusantes de l’épisode.
- La A-team croise la route de T-Bag. C’était presque émouvant ces retrouvailles !
- On a retrouvé Lindsay dit “Linzy”, l’autre fille de Caleb Nichol ! La pauvre se retrouve dans le rôle mineur d’une hôtesse d’accueil qui n’a rien d’aussi gratifiant que celui de Becki Newton dans Ugly Betty. Par contre, le public masculin aura sûrement apprécié la générosité du petit “haut” du personnage. T-Bag a apprécié, bien sûr.
- La A-Team déguisée en flic à un gala de bienfaisance rempli de flics ! LA scène la plus drôle de l’épisode. J’ai bien cru qu’ils allaient s’en sortir sans être reconnu, mais non, il y a un minimum de réalisme dans PB ! Si, si !
- L’étau se resserre sur la A-Team, Wyatt a retrouvé la trace de Sara, qui a eu la triste d’idée de se faire piquer sa carte de (Tan)crédit dans un bar des plus accueillant. Quelle c**** celle-là !
- Je parie que Gretchen, qui semble sur le point de réussir à se libérer, va parvenir à sauver Scofield et cie des griffes du T-1000… euh de Wyatt. Une vraie spéculation. Je ne lis aucun spoiler !
- Scofield continue de pisser du nez. Ne me dites pas qu’ils vont nous le faire mourir à la fin de la saison (série), ça serait trop cruel ! Hin, hin !
90210
Episode 1.04, “The Bubble”
[Mar 16-09-08]
Dixon et Silver en bagnole : même les trucages dans Seinfeld était mieux faits. Et encore, le côté cheap était voulu…
A part ça, on connaît enfin l’identité du père de l’enfant de Kelly, après un suspense insoutenable, limite arrêt cardiaque ! Bon, j’exagère un peu quand même… Maintenant, est-ce que ça vaut le coup de regarder la suite, sachant que l’acteur jouant le père n’a aucune envie de rejouer ce vieux rôle ? Cédera-t-il à l’effet Robinho (autrement dit, au chèque plein de zéros) ?
Quant au reste… Désolé, j’ai toujours envie de jeter des baffes à Shenae Grimes et AnnaLynne McCord pour leurs prestations pleines de subtilité… Je ne pense pas que le principal défaut des actrices soit leur poids…
Fringe
Episode, 1.02, “The Same Old Story”, FOX
[Mar 16-09-08]
L’intrigue de l’épisode (le fils d’un ancien associé de Walter qui pique l’hypophyse de ses victimes pour rester jeune, étant le malheureux produit d’une expérience ratée qui le fait vieillir à vue d’oeil s’il n’a pas sa dose) n’a en elle-même rien d’exceptionnelle, mais la réalisation est efficace, les acteurs jouent juste et on passe un bon moment. Le prégénérique est très réussi et offre une bonne mise en bouche.
Les scènes entre Walter et Peter sont les plus réussies, tandis qu’Anna Torv ne m’apparaît pas encore totalement convaincante dans son rôle d’agent du FBI.
La résolution de l’affaire policière est assez tirée par les cheveux, c’est le moins que l’on puisse dire. C’est un peu le problème avec cette série qui flirte avec la science-fiction, c’est qu’on risque de résoudre les enquêtes par certaines facilités scénaristiques en faisant intervenir des produits high-tech hors du commun. Cela ne fera pas vraiment plaisir à ceux qui pestent déjà contre ces Experts (et leurs dérivés) qui trouvent leur coupable grâce à un cheveu collé sur une aiguille cachée dans une botte de foin. Mais admettons, on dira que ce n’est qu’un détail.
On termine l’épisode par une révélation sur le passé médical de Peter, sûrement l’un des éléments les plus intriguant de l’histoire, et qui semble même plus intéressant que la grosse conspiration qui nous ait présentée.
Ai-je envie de continuer Fringe ? Oui. Suis-je excité par la série ? Non. Je pense qu’il va falloir visionner un bon nombres d’épisodes (et pas 3 ou 4), pour voir où cette série nous emmène et ce qu’elle a dans le ventre. Pour l’instant, Fringe m’apparaît comme une série bien produite et (hautement) regardable, mais il manque le petit truc en plus qui donne envie de revenir absolument chaque semaine. De toute manière, je suis optimiste : j’ai failli lâcher Alias au bout de la saison 1 alors que la saison 2 m’a fait devenir complètement accro (au point que je possède l’intégrale en DVD).
Pour ceux qui ne veulent pas se prendre la tête, voici le recap (officiel) de l’épisode :
(crédits photos : Fox Broadcasting Company, The CW)
Post from: TV Chronik | L'actu des series tv
Vu cette semaine : Privileged, Sons of Anarchy, Gossip Girl, Prison Break, Fringe…