>>> Commerce, Culture, Europe : Des horizons d'espérance, malgré la « Crise »
>>> Une journée du patrimoine marquée par le réveil de la « Belle endormie »
>>> Le cri de ralliement du Directeur des « Vitrines de Strasbourg »
>>> La détermination de Roland Ries de rendre « possible l'impossible »
>>> Coopération renforcée entre la Ville de Strasbourg et le Conseil de l'Europe.
DÉCRYPTAGE RELATIO-EUROPE
Non. Ce n'est pas une trouvaille d'une fabrique de « com »... C'est un constat fait. Et surtout un mot d'ordre, un cri de ralliement, qui va être lancé officiellement cette semaine par le Directeur des Vitrines de Strasbourg, Pierre Bardet, vice-président des « Vitrines de France ». Un confidence recueillie dans une ce ces promenades en ville qui font oublier la grisaille de l'actualité.
« Strasbourg, le réflexe ! » C'est exprimer tout haut le sentiment qu'éprouvent celles et ceux qui observent la vie de la ville, l'image qu'elle donne d'elle-même et la perception qu'en ont ses visiteurs. La « Belle endormie » se réveille. Malgré la crise générale ambiante, les vrais soucis nés des difficultés économiques et sociales qui s'aggravent dans plus d'un secteur, les ennuis imprévus (ah ! ces faux plafonds du parlement européen qui servent à relancer la fausse « bataille du siège » !), les transitions fatalement difficiles dans les changements de « gouvernance » de la Ville et de la CUS et les inévitables peur du futur....
Des nouvelles enseignes, des magasins rénovés, des quartiers commerciaux nouveaux de l'Aubette à « Rives Etoile » : Pierre Bardet sait mieux que quiconque que les 600 adhérents de son association sont autant concurrents que confrères et que la cohabitation entre les « grandes enseignes » et les autres n'est jamais simple. Comme celle entre cyclistes, automobilistes, livreurs, chauffeurs de bus et piétons. Comme celle entre « écolos » et « économicos » Mais les « Vitrines » semblent pouvoir « jouer collectif » pour que Strasbourg devienne une « référence réflexe » pour des acheteurs et pas seulement pour des visiteurs. Dynamisme et bon sens.
Sur le plan culturel, quelques arrêts dans bien des stands du « Village Culture » installé ces deux jours place Broglie et les succès en cours ou annoncés de MUSICA et d'autres festivals musicaux d'automne sont plus que réjouissants. Stimulants. Belle créativité. Bel enthousiasme. Même si, bien sûr, dans ce domaine comme dans tant d'autres l'heure n'est pas à la générosité financière. Rigueur publique et extrême prudence des « sponsors »...Même si les malheurs de FIP, victime de la déraison parisienne, et la mort de Télé-alsace, qui confirme bien que l'esprit créatif et le dynamisme ne sont pas toujours récompensés Mais c'est en temps de crise qu'il faut libérer les imaginations et les énergies. On sent qu'il de suffit de peu de choses pour que Strasbourg voit naître et se développer de grandes choses. « Strasbourg, le réflexe ! » C'est aussi le cri de celles et de ceux qui savent que Strasbourg est davantage qu'une ville de festivals, mais une « ville Festival. ». Peut et doit encore mieux faire.
Au niveau politique, chacun est dans son rôle. Que les oppositions critiquent et poussent à plus d'actions plus vite, c'est logique. Que les impatients ...s'impatientent, c'est dans la nature es choses. Mais il est évident que bien des signes de démocratie active et vécue donnés par Roland Ries envers ses prédécesseurs (à l'occasion des inaugurations de l'Aubette rénovée et de la Grande Médiathèque Malraux, notamment) donne un ton nouveau, décrispé, propice au primat de l'intérêt général sur les querelles politiciennes. Il est des causes qui dépassent les clivages politiciens : le dynamisme économique, le rayonnement commercial, la richesse culturelle, la qualité des universités et de la recherche et, c'est une mission à remplir plus qu'une vocation à honorer : l'Europe.
« Strasbourg, le réflexe ! », c'est d'abord, le « réflexe Europe », « Strasbourg-Europe, le réflexe ! »
Europe des territoires : c'est « l'eurodistrict » qui méritera peut-être un jour le nom de « District européen » (nuance !) : « On dit que je suis un utopiste », a redit Roland Ries, en visitant l'Agora, le nouveau bâtiment du Conseil de l'Europe. Eh ! Bien oui. J'assume ».L'Utopie, c'est une réalité en devenir. Comme disait les pères fondateurs :il faut faire ce qui semble impossible. La vraie politique, c'est de rendre possible l'impossible.
Cette visite de l'Agora a permis à Roland RIES et à son adjointe chargées des affaires internationales et européennes, Nawell RAFIK ELMRINI de réaffirmer leur volonté de renforcer autant l'Europe A Strasbourg et l'Europe De Strasbourg.
« Le Conseil de l'Europe s'inscrit dans la continuité de l'humanisme rhénan. L'Europe De Strasbourg, c'est l'Europe des valeurs démocratiques. La coopération entre le Conseil de l'Europe et la Ville va s'intensifier encore, très concrètement» pour Maud de Boer -Buquicchio, la secrétaire générale adjointe du Conseil de l'Europe est évidemment la première à s'en réjouir : « L'eurodistrict peut devenir une aire où s'appliquent les recommandations du Conseil de l'Europe dans tout ce qui touche les droits de l'homme, la démocratie locale, le vivre ensemble, la qualité de la vie »...« Strasbourg, le réflexe ! », c'est aussi « le réflexe Conseil de l'Europe »...
Dans la même perspective, Nawell RAFIK-ELMIRINI a annoncé que
--- la Ville allait particulièrement s'associer au Conseil de l'Europe pour la procheian journée contre la peine de mort
--- Strasbourg voulait donner un éclat particulier au soixantième anniversaire du Conseil de l'Europe (l'an prochain)
RELATIO-EUROPE suivra évidemment cela de très près.
Roland RIES a particulièrement insisté sur l'importance du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux L'Europe De Strasbourg est aussi l'Europe en Régions et dans les Villes. A ce propos, une confirmation :le « club de Strasbourg », crée par Fabienne KELLER et robert GROSSMANN sera naturellement soutenu par la nouvelle municipalité. « C'est une idée que nous approuvons. Le Club de Strasbourg qui regroupe surtout des villes d'Europe centrale et orientale sera élargi et verra ses activités s'intensifier ». « Strasbourg, le réflexe », c'est aussi (et surtout) l'art de concilier les intérêts locaux et les préoccupations globales
Autant dire que « Strasbourg, le réflexe ! » proposé par Pierre Bardet doit trouver tout son sens si se confirme le réveil de Strasbourg ! Cette « Journée du patrimoine » (initiative du Conseil de l'Europe) prend tout son sens quand elle s'inscrit dans une perspective d'avenir. A Strasbourg, c'est ce qui a été fait. Au moins une bonne nouvelle dans une atmosphère générale et dans une actualité nationale et internationale
Daniel RIOT