Automne, pigeons, coquelicots aussi. Théodore de BANVILLE - L'Automne
"Sois le bienvenu, rouge Automne,
Accours dans ton riche appareil,
Embrase le coteau vermeil
Que la vigne pare et festonne.
Père, tu rempliras la tonne
Qui nous verse le doux sommeil ;
Sois le bienvenu, rouge Automne,
Accours dans ton riche appareil.
Déjà la Nymphe qui s'étonne,
Blanche de la nuque à l'orteil,
Rit aux chants ivres de soleil
Que le gai vendangeur entonne.
Sois le bienvenu, rouge Automne." Peu
de temps après, comme je me rendais, sifflotant(e), à la mine, je
faillis être la victime collatérale d'une tentative d'écrasement de
pigeon. Mes relations avec ces volatiles étant pour le moins pour le
plus tendues, je ne fus guère surprise et décelai sans peine la grossière mise en scène. " Vous avez des problèmes de distribution du courrier ?-
Ce ne sont pas les mêmes. Ceux qui amènent et emportent les lettres
sont les pigeons des champs; je vous parle ici des pigeons des villes.- Waouh ! Vous nous raconterez ?- Vous voulez ?- Oui.- D'accord.- Merci."Sur ce, je m'en fus cueillir quelques coquelicots.