Scream. Film de référence pour toute une génération. Mythe qui a donné lieu à des légendes urbaines (mais si, la fameuse fille de 16 ans qui aurait débloqué après avoir vu le film, tout le monde a entendu cette histoire). Eh bien je ne l’avais toujours pas vu. Voilà chose faite…
Je m’attendais, il faut bien le reconnaître, à quelque chose d’assez stupide. Un amalgame de semi-sexe et de gore injustifie à la façon d’un Souviens-toi l’été dernier… Tandis que, ô surprise, les premières minutes s’avèrent plutôt encourageante, avec ce choix de références délibérées à d’autres films d’horreur.
Manque de chance, cet aspect positif ne dure qu’une quarantaine de minutes, soit le tiers du film. Au-delà, Scream prête à la blague ; les situations rocambolesques s’enchaînent, le trop-plein de références se déchaîne, et le côté gore jusque là à peu près limité y va à coeur joie alors que les meurtres se succèdent.
Une référence Scream ? On aura quand même vu mieux, et même si le film reste à une certaine distance des stéréotypes du film d’horreur pour adolescent, quelques passages sont franchement risibles.
Si risibles qu’une fois le générique à l’écran, on se demande finalement si la parodie Scary Movie (sans grand intérêt soit dit en passant) était nécessaire au vu de l’original…