Les choses se décantent et nous allons avoir quatre grandes motions…
- Mme Royal, soutenue par les barons des fédérations les plus archaïques du parti, celle où le choix du patron obtient régulièrement entre 80 et 90% des votants et où les résultats sont connus avant les votes. C’est de bon augure pour la “rénovation” et ramène, d’avance, le contenu de la motion à ce qu’il est: du verbe au service d’ambitions personnelles.
- M. Delanoë, qui s’allie avec l’homme des consensus mollassons, celui qui a mené le PS à ce triste état en 10 ans de règne sans aucune ligne politique qu’un vide sidéral… Ce qui ramène, d’avance, le contenu de la motion à ce qu’il est:…
- Mme Aubry, qui réussit le tour de force idéologique de réunir ensemble strauss-kahniens et fabiusiens, l’eau et le feu… Ce qui ramène, d’avance, le contenu de la motion à ce qu’il est:…
- Enfin, les seuls qui se donnent les moyens d’une certaine cohérence, les seuls avec lesquels il est possible d’avoir quelques désaccords idéologiques parce qu’ils ont, eux, une idéologie, la gauche du parti menée par B. Hamon et qui ne dépasseront sans doute pas les 12% des voix à moins que les militants, écoeurés, en décident autrement.
Mais, en ces jours de crise financière catastrophique et mondiale, qu’attendre de plus d’une organisation qui n’est plus qu’une simple machine électorale principalement préoccupée, à tous les niveaux, par les investitures et prête à presque tout pour avoir des élus ?