En réponse à ma question, Joëlle Ceccaldi-Raynaud m'a indiqué que cette implantation résultait d'une contrainte imposée par la ville de Paris dans le cadre de la Convention. En effet, les stations ne doivent pas être distantes de plus de 1,5 km du point d'entrée de Paris. Notre ville, qui ne fait pas partie de la première couronne de Paris, a donc de la chance de déboucher sur le bois de Boulogne par le Pont de Puteaux, ce qui nous permet de répondre à cette exigence.
Ces trois stations ne sont néanmoins qu'un début. Joëlle Ceccaldi-Raynaud a également précisé que la Ville de Puteaux était en cours de négociation avec le Conseil général des Hauts-de-Seine pour l'implantation d'un système comparable. Cela permettra d'ouvrir de nouvelles stations ailleurs dans la ville. Ce système sera, bien entendu, compatible avec le Vélib. Les Putéoliens pourront donc prendre un vélo n'importe où dans Puteaux pour se rendre travailler à Paris et revenir le soir à Puteaux avec un Vélib.
Il reste un point à étudier : l'accès au haut de Puteaux. Remonter l'avenue de la République en direction du Rond-Point des Bergères réclamera une forme Olympique ! Un problème auquel JC Decaux, l'exploitant du Vélib, est déjà confronté à Montmartre. Les stations du sommet de la butte sont souvent vides, car les usagers prennent volontiers le Vélib pour descendre, mais pas pour faire l'ascension vers le Sacré Coeur. La question pourra être abordée dans le cadre du réaménagement du Boulevard Circulaire et faire partie de la nécessaire réflexion sur l'ouverture de Puteaux sur la Défense. Côté Courbevoie, des pistes cyclables ont déjà été aménagées le long du Boulevard Circulaire. La pente y est plus douce.