Dans "Déco, mobilier et objets d'art : les incroyables filières de la contrefaçon", les journalistes sont partis d’une petite tromperie et ont débouché sur un gros scandale.
C’est l’histoire d’un beau vase authentifié comme étant une porcelaine chinoise de la dynastie Qing du XVIII° siècle, valeur estimée à 1500 euros et mis aux enchères dans une grande salle de vente parisienne. Seulement voilà, une rapide investigation révèle que nous avons affaire à une vulgaire poterie japonaise du XX° siècle qui en vaut dix fois moins.
Et cette mésaventure n’est pas un cas isolé. En cause : la folie des collectionneurs mais aussi du grand public pour les meubles, statuettes et autres poteries chinoises qui a déclenché un incroyable trafic de faux en tout genre abusant même de grands spécialistes.
Comment en est-on arrivé là ?
Depuis les brocantes jusqu’aux grands magasins d’ameublement, Enquête Exclusive a remonté des filières parfaitement organisées jusqu’à Ningbo en Chine, capitale des fausses antiquités abritant une gigantesque industrie qui fait vivre 5 millions d’habitants.
Crédit photo : M6 / Marianne Rosentiehl.